Cela fait deux ans qu’elle est la grande architecte du Nice Jazz Festival, version Jardin Albert 1er, et la tâche n’était pas simple avec cette transposition à gérer en régie municipale après des années de gestion par des tiers en délégation de service public. Essai transformé sans l’ombre d’un doute pour celle qui est la Directrice de la Communication et de l’évènementiel au sein de la Ville de Nice.
Lunettes noires visées, cheveux attachés et sourire aux lèvres, depuis lundi 19h30, Caroline Magne-Ciotti peut enfin vivre son deuxième Nice Jazz Festival entourée de sa fidèle équipe déjà aux commandes lors de la première édition. Gommées les petites imperfections de la première édition version palmiers et même les plus indécis commencent à dire qu’elle vaut bien la version oliviers. « C’est un aboutissement et je suis heureuse que tout se déroule parfaitement même si on doit veiller au grain sans cesse. » Avec ses deux talkie-walkie et son portable qui ne cesse de vibrer, elle scrute au loin si les emplacements VIP sont bien en place avant de passer faire un saut à l’Espace Presse pour saluer les journalistes et photographes présents. « Mon seul regret est de ne pas pouvoir me poser quelques minutes pour déguster une socca à l’ombre des palmiers. ».
Avec deux premières soirées ayant battu chacune des records d’affluence, des retours presse élogieux et un public globalement satisfait des concerts comme des services à l’intérieur du festival, on peut dire que la mission est accomplie même s’il reste encore trois soirées de festivités à venir. Il faut dire que si, un temps, le doute a été de mise suite à l’annonce du transfert de la colline de Cimiez à la place Masséna, il faut se rendre à l’évidence que ce nouveau lieu se prête aisément à ce type de manifestations avec, de plus, un accès en transport facilité et une proximité immédiate du cœur de ville et du Vieux-Nice. « Nul ne peut contester que le choix était le bon et ces deux premières soirées sont là pour le prouver. Moi aussi j’adorais Cimiez mais il fallait s’adapter à de nouvelles contraintes et c’est ce que nous avons fait en optant pour ce Nice Jazz Festival sur la place Masséna. »
Nice Premium : Caroline Magne-Ciotti, votre sentiment après ces trois premières soirées du Nice Jazz Festival 2012 ?
Caroline Magne-Ciotti : Que du bonheur ! Il me plait à rappeler que c’est une organisation unique en régie municipale qui a permis de créer une ambiance extraordinaire entre les 200 fonctionnaires qui composent l’équipe du Nice Jazz Festival.
La motivation, l’enthousiasme ont donc permis, pour cette édition 2012, de relever, une nouvelle fois, le défi lancé par le Maire de Nice, Christian Estrosi, avec une augmentation de la fréquentation par rapport à l’édition 2011.
NP : Une affluence en augmentation et des retours positifs de la part du public comme de la presse, vous attendiez-vous à un tel résultat pour cette seconde édition dans les jardins d’Albert 1er ?
CMC : On espère toujours un résultat très positif mais, cette année, encore plus, les retours, de la part des journalistes et du public, me donnent le sentiment que le choix par la municipalité de la Place Masséna a été le bon.
On retrouve une ambiance populaire avec des niçois qui s’approprient tous les espaces se mêlant tout naturellement aux touristes estivants qui viennent beaucoup plus facilement en cœur de ville pour profiter de toutes les offres évènementielles de l’été.
NP : Vous êtes la Directrice du Nice Jazz Festival. En quoi consiste votre tâche alors que vous êtes dans le même temps Directrice de la communication de la ville de Nice ?
CMC : Le NJF fait partie de mon quotidien à l’année. Je le traite comme tous les autres dossiers de communication mais il est vrai que dans les cinq derniers mois qui précède le festival, c’est-à-dire dès février, une véritable « machine » se met en place avec tous les services municipaux concernés : Sécurité, nettoiement, évènementiel… Nous nous retrouvons très régulièrement lors des comités d pilotage.
Je ne vous cache pas que l’organisation de ce festival est pour moi un des plus beau dossier que je traite dans l’année avec passion et détermination.
