Cette semaine, une délégation du Comité International Olympique (CIO) était présente afin d’évaluer la candidature des Alpes françaises.
Le Comité International Olympique a achevé les visites des régions d’Auvergne-Rhône-Alpes et PACA. Pour permettre d’évaluer les lieux qui pourraient accueillir les JO d’hiver de 2030. Leurs dernières escales étaient à Nice, où une conférence de presse a été organisée. La candidature des Alpes françaises est un peu révolutionnaire. Elle permet à plusieurs régions de se porter candidates, par les régions Auvergne-Rhône-Alpes et PACA. “On souhaite apporter une nouvelle vision avec les Jeux olympiques d’hiver en 2030”, déclare le président du Comité National Olympique et Sportif Français, David Lappartient.
Nice, devrait pouvoir accueillir les épreuves de glaces sur quatre sites, qui sont : l’Allianz Riviera, le M.I.N., le Palais Nikaïa, et le Palais des Expositions. Le stade de l’OGC Nice, le palais des expositions ainsi que le Palais Nikaïa se transformeront en patinoire pour le hockey, le patinage artistique, le short-track, et le curling. Pour finir le M.I.N. se transformera en village olympique.
Une limitation dans le budget
La question du budget est souvent revenue. David Lappartient, président du CNOSF a répondu aux interrogations. Il a annoncé un budget prévisionnel pour les JO 2030 de deux milliards d’euros. “Nous souhaitons que ce soit un coût maîtrisé, dans le cadre d’un comité d’organisation avec deux milliards d’euros. »
Ils souhaitent profiter de l’héritage des précédents Jeux olympiques d’hiver organisés en France. En investissant dans les anciennes infrastructures de 1924, 1968 et 1992 qui sont toujours en fonction. Pour prendre exemple, David Lappartient évoque la piste de bobsleigh à La Plagne qui représenterait 150 millions d’économies. “Pas de folie, pas de grosse construction, pas de démesure. Ce qu’on a construit il y a 30 ans c’est toujours fonctionnel. On investit dedans pour seulement améliorer”, ajoute-t-il pour appuyer son propos. Un modèle qui se calque peu ou prou sur celui de Paris 2024
Karl Stoss, président du comité olympique autrichien, conquis par la candidature française admet que “les bâtiments doivent être remis sur pieds mais l’investissement n’est pas colossal. Nous sommes très confiants de vous délivrer les JO en 2030.” La prochaine étape clé est prévue pour le 12 juin. Où conquit, il remettra la candidature française au Comité international olympique pour le vote final, le 24 juillet.