LAURYN HILL – scène Jardin – 23h00
Le Nice Jazz Festival n’a jamais caché son affinité avec la musique des jeunes princesses d’école nu soul. Un an après avoir fait découvrir Erykah Badu à la France, Viviane Sicnasi est heureuse de présenter cet été une autre grande prêtresse du R’n’B, l’ancienne voix féminine des Fugees, Lauryn Hill. Après s’être lancée dans la production (on lui doit certains des succès récents d’Aretha Franklin, Joss Stone, Mary J. Blige ou encore John Legend), et au lendemain de brèves retrouvailles avec les Fugees, la chanteuse aux 8 Grammys travaille actuellement à l’enregistrement d’un nouvel album ; entre deux séances en studio, elle a accepté de faire à Nice l’une de ses rares apparitions de l’année.
OXMO PUCCINO – scène Jardin – 21h00
Le rappeur d’origine malienne, couramment associé au XIXè arrondissement de Paris, nous revient avec un projet pour le moins surprenant. Oxmo a déjà eu l’occasion de montrer avec quelle efficacité il savait métamorphoser en poésie la violence de notre quotidien, mais l’album qu’il signait récemment chez Blue Note en compagnie des Jazzbastards lui permet d’aller plus loin encore. Conjuguant hip hop et jazz acoustique avec pertinence, Oxomo et son équipe inventent une nouvelle forme musicale, pas moins.
MANU DIBANGO – Arènes – 21h30
Un demi-siècle après avoir débuté au saxophone en se produisant sur les trottoirs de Bruxelles, ce créateur qui a su donner un sens au concept de musique world a choisi de renouer avec ses racines jazz les plus anciennes en s’appropriant le répertoire de Sidney Bechet. Près de deux ans après l’inondation qui a failli rayer de la carte La Nouvelle-Orléans, Manu rend hommage au berceau du jazz en portant un regard plein d’humour et de distance sur le répertoire de son vieux maître Bechet dont il rajeunit sans complexe les plus grands standards, Petite Fleur et Les Oignons en tête.
ÉRIC LEGNINI – Arènes – 19h45
Stimulé par un séjour à New York qui lui avait permis de confronter sa créativité à celle des meilleurs musiciens du moment, ce pianiste belge est revenu en Europe où il s’est fait remarquer par sa présence au sein du quartette de Stefano Di Battista. Dix ans plus tard, Legnini a décidé de se lancer à la tête de sa propre formation, jugeant à juste titre qu’il atteignait sa pleine maturité artistique. Sa présence au sein de l’opération des Talents Jazz de l’Adami est un couronnement pour cet artiste prolifique qui sait mêler swing et gospel sans jamais sacrifier à la nostalgie.
NATURALLY 7 – scène Jardin – 19h30
Si l’enthousiasme est de rigueur lorsque l’on assiste à un concert de Roger, Warren, Dwight, Marcus, Rod, Jamal et Garfield, c’est bien parce qu’il est difficile de les croire capables de reproduire une telle palette sonore uniquement à l’aide de leurs voix et de leurs corps, à l’exclusion de tout instrument de musique. Comment croire que l’on puisse imiter aussi bien un tambourin uniquement en se grattant la main ? Soul, funk, pop ou R’n’B, quel que soit le répertoire de ce septette vocal inoubliable, le public manifeste son approbation.
GABRIELA MENDÈS – Arènes – 23h15
Cette native de la ville de Mindelo, sur l’île de São Vicente dans l’archipel du Cap-Vert, s’inspire largement de la Morna, l’un des rythmes traditionnels de ces îles disséminées au large de l’Afrique. Sa capacité à faire naître la nostalgie chez tous ceux qui l’écoutent chanter le Cap-Vert semble indiquer que la relève musicale de la diva aux pieds nus, Cesaria Evora, est déjà assurée.
SOCCA JAZZ
JEAN PIERRE BRUNO – 20 h 00 – Scène Matisse
Tout commence à la fin des années 1970 avec le groupe Mistral et un premier album, suivi d’une tournée nationale avec le groupe Scorpions. Quelques concerts plus tard dans le sillage des plus grands Téléphone, Talking Heads, The Undertones et même U2, et le groupe se métamorphose en Ménage à Trois, le mythe du rock niçois, et un titre très eighties : « Danger d’émotion ». Fort de ces années de rock attitude et de projets divers, Jean Pierre
Bruno se présente aujourd’hui sous son seul nom avec de nouveaux textes et un concept scénique entre slam et rock. Une performance unique et audacieuse.
NADIAMORI – 18 h 30 – Scène Matisse
Ce quintet niçois composé de Nadia Scaillet (chant, guitare et composition), d’Amaury Filliard (guitare), de Caloo Isnard (saxophone, flûte), de Kan Bachelard (piano, batterie) et de Christian Pachiaudi (basse) est orienté electro Jazz.
Depuis leur rencontre en 2004, Nadiamori a déjà participé à de nombreux événements musicaux sur la Côte d’Azur. (en 2005 au 3ème Festival de Monaco, au Festival de Jazz de Grasse, ainsi qu’au Voiles d’Antibes en 2003, 2004 et 2005, oui encore au MIDEM en 2004.)
Le groupe sait mettre en exergue des sonorités jazzy sur un fond électronique, qui associées à la voix enchanteresse de Nadia ne pourront vous laisser insensible.