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22 novembre 2024

Nice Jazz Festival, un lundi jazz, blues & soul à Cimiez

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nice-jazz-neville.jpg NEVILLE BROTHERS
Lundi 24 juillet – 23h00 – Jardin

Art, Charles, Aaron et Cyril… Constitué autour de ces quatre individualités, le groupe des frères Neville vit depuis trente ans au rythme de sa capacité à s’exprimer dans l’unité et la diversité. Un paradoxe comparable à celui qui permet à leur ville, La Nouvelle-Orléans, d’afficher sa différence en s’appuyant sur l’éclectisme de ses racines musicales. Tout comme la première ville de Louisiane, déclarée moribonde au lendemain du cataclysme engendré par le passage de l’ouragan Katrina l’été dernier, les Neville sont toujours parvenus à renaître de leurs cendres grâce à leur énergie contagieuse, en studio comme sur scène. Leur présence à Cimiez pour la première fois de l’histoire du Nice Jazz Festival est un événement à ne manquer sous aucun prétexte !

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POPA CHUBBY
Lundi 24 juillet – 20h00 – Arènes

Jouant sur sa tête d’ogre et ses tatouages inquiétants, Ted  » Popa Chubby  » Horowitz prouve qu’on peut être blanc et parler le langage du blues noir au quotidien, la communauté afro-américaine n’ayant pas le privilège du mal-vivre dans les cités américaines. Après le magistral  » How’d a White Boy Get the Blues « , ce fils d’un commerçant juif du Bronx revient avec  » The Good, the Bad and the Chubby « , album de la maturité et de la réflexion,. Vocabulaire virulent pour le Bad, pensées généreuses pour le Good : le Chubby dissimule sous son physique de brute un cœur gros comme lui.

nice-jazz-miller.jpg MARCUS MILLER
Lundi 24 juillet – 21h30 – Jardin

Ce virtuose de la basse possède le don d’ubiquité musicale. Fils d’un organiste et directeur de chorale, apparenté au légendaire Wynton Kelly, aussi à l’aise à la clarinette et au piano qu’à la basse électrique, Marcus a débuté dans les studios new-yorkais – on peut l’entendre sur des enregistrements d’Aretha Franklin, Bill Withers, Elton John ou Roberta Flack, parmi beaucoup d’autres – avant de contribuer à lancer la carrière de Luther Vandross, champion de la cause de la ballade-soul. Entretemps, Marcus rejoignait son idole Miles Davis, sur scène comme en studio (souvenez-vous de l’album « Tutu »), avant de se lancer dans une carrière solo centrée sur un heureux mélange de jazz et de funk. Comme il l’avoue volontiers : « Je cherche toujours à inventer pour continuer à progresser », une politique qui lui a formidablement réussi jusqu’à présent.

nice-jazz-mbappe.jpg ETIENNE MBAPPE
Lundi 24 juillet – 23h15 – Arènes

« Le bassiste aux gants de soie » « MISIYA » son 1er album éponyme révèle l’univers singulier d’un chanteur à la voix suave et profonde qui navigue aux frontières de la musique africaine et de la pop. Compositeur hors pair, il développe une pop ethnique aux arrangements sophistiqués et inventifs, savant mélange de ses racines africaines et de ses différentes influences musicales. Il réalise ainsi l’alchimie entre rythmiques traditionnelles camerounaises (Makossa, Bolobo, Sékélé) et sonorités plus modernes. Il ne résiste jamais au sax baryton aux accents free jazz, à une guitare saturée rock ou encore un violon arabo-andalou pour un vibrant hommage à Lounès MATOUB.

nice-jazz-walters.jpg DAVID WALTERS
Lundi 24 juillet – 22h00 – Matisse

Petit-fils d’Antillais de Saint-Kitts et de la Martinique, ce jeune auteur-compositeur-producteur interprète a renoncé à une carrière d’athlète professionnel afin d’embrasser celle de musicien. Mêlant rythmes électroniques et sonorités acoustiques dans un décor fortement marqué par ses racines afro-caraïbes, Walters a eu l’occasion d’apprendre l’art de la scène en assurant les premières parties d’artistes tels que Lenny Kravitz, David Bowie et Jamiroquai. Son concert de Nice s’inscrit dans la logique de l’album qu’il publiait tout récemment, un best-seller intitulé « Awa ».

nice-jazz-incognito.jpg INCOGNITO
Lundi 24 juillet – 20h00 – Jardin

Cet ensemble acid jazz basé à Londres puise ses racines dans la fusion chère aux années 1970. À l’origine, le guitariste mauritien Bluey Maunick fait ses premières armes à la tête de Light of the World, un groupe disco-funk qu’il rebaptise Incognito lorsque la vague disco finit par s’épuiser. Le groupe engrange quelques beaux succès mérités tout au long des années 1980 avant de connaître la consécration au cours de la décennie suivante en recrutant la chanteuse noir-américaine Maysa. Depuis le succès planétaire de l’album « Positivity », Incognito reste l’un des champions de l’école acid jazz à travers le monde.

nice-jazz-huchard.jpg STEPHANE HUCHARD
Lundi 24 juillet – 21h45 – Arènes

Ce batteur autodidacte a débuté auprès d’un père accordéonniste et peaufiné sa technique dans divers groupes de rock avant d’opter pour le jazz. Old school, latino ou world, en trio comme en big band, Huchard se nourrit depuis plus d’une décennie d’un jazz ouvert sur la diversité, ce qui lui a permis de travailler sur scène comme en studio avec un véritable who’s who du jazz européen, de François Jeanneau à Laurent de Wilde en passant par Jacky Terrasson, Stefani di Battista, Sylvain Luc ou Romane. Signataire de deux albums Blue Note et d’un recueil de « compositions souterraines » récemment publié sous les couleurs de Nocturne (« Bouchabouches »), Huchard entame cet été un périple mérité à travers les grands festivals grâce à l’opération Talents Jazz de l’Adami dont il est cette saison l’un des lauréats.

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