Ce jeudi, a eu lieu la deuxième matinale sportive. Cette fois c’est la relation entre le diabète et le sport qui a été abordée.
Aux aurores, plusieurs spécialistes et chercheurs étaient réunis au Musée national du sport. Les associations de sport santé étaient elles aussi présentes. La première partie de la matinale a été tournée sur la compréhension de la maladie. La différence entre le diabète de type 1 et 2, est que le premier correspond à une personne insulinodépendante. L’autre correspond au mode de vie des personnes mais aussi à la vieillesse. Cependant, les jeunes ne sont pas épargnés et certains sont touchés très jeunes. Ensuite, l’accent a été mis sur les recommandations faites pour la prévention face à la maladie. Il y a eu les conseils nutritionnels que l’on connaît déjà comme la réduction des sodas, ou encore de l’alcool. Alors que pour avoir une bonne hygiène de vie, il est conseillé de privilégier les sucres lents ou encore le poisson et bien évidemment la volaille.
Le sport au cœur de la thérapie
Pour les personnes atteintes de diabète, il est conseillé de pratiquer une activité physique régulière. Audrey Charles, enseignante en activité physique adaptée au CHU de Nice, a mis en avant les bénéfices d’une activité physique adaptée mais aussi quotidienne. Dans les faits, pour qu’une personne soit bien physiquement, il faudrait qu’elle pratique 30 minutes d’activités physiques pour que le corps sécrète certaines hormones bénéfiques aux patients.
Pour ceux qui se connaissent ou les autres, les diabétiques mesures leur taux de glycémie. Avant, pendant et après l’effort pour apprendre à se connaître. En-dehors du CHU, les Alpes-Maritimes possède neuf maisons de santé et de sport. Elles proposent des activités sportives adaptées aux personnes atteintes de diabète. Cela permet de traiter la maladie sans solution médicamenteuse.
Le monde professionnel est aussi concerné
Pour parler des professionnels dans le sport et du diabète, le médecin de l’OGC Nice Vivien Layet était présent. Il a d’ailleurs révélé que lors de la finale perdue face à Nantes en coupe de France. Deux joueurs sur les 11 qui étaient titulaires sont atteints d’un diabète de type 1. C’est le type de diabète qui est le plus répandu chez les pros. Pour contrôler le taux de glycémie en temps réel, des capteurs sont placés en haut de la cuisse des joueurs. Cela permet d’agir directement si un joueur est victime d’hypoglycémie. Et pour que le traitement soit autorisé, les clubs doivent demander des autorisations à l’agence mondiale anti-dopage. Le sport de haut niveau et le diabète sont donc compatibles.
