Pour cette quatrième soirée du Nice Jazz Festival, les divas Dee-Dee Bridgewater, China Moses, Erykah Badu, Selah Sue ou encore Beth Hart laisseront la scène à leurs homologues masculins avec sur la scène Masséna le Trio Rosenberg suivi de Thomas Dutronc et de Emir Kusturica alors que sur la scène du Théâtre de Verdure Sébastien Chaumont et ses invités ouvriront le bal avec à suivre Ron Carter puis l’illustrissime Ahmad Jamal.
Ce sera d’abord Sébastien Chaumont, le local de l’étape, avec ses amis musiciens qui auront l’honneur d’ouvrir la soirée avec un subtil mélange de blues, de soul et de swing qui, nul doute, saura ravir le public qui profitera des derniers rayons du soleil estival. Sébastien sera accompagné de Olivier Slama au piano, Sébastien Lamine à la contrebasse) et Max Miguel à la batterie. Juste le temps de souffler qu’une légende du Jazz entrera sur scène avec Ron Carter pour un trio contrebasse-piano-guitare qui devrait éclairer la nuit tombée. A 75 ans, Ron Carter sera accompagné par Russell Malone (guitare), Mulgrew Miller (piano) dans une gamme allant du jazz au gospel en passant par le rhythm and blues. Pour finir, ce sera au tour d’une autre icône du Jazz, Ahmad Jamal, qui présentera sa nouvelle composition « Blue Moon » en compagnie de Reginald Veal (contrebasse), Herlin Riley (batterie), Manolo Badrena (percussions). Un programme jazzy des plus relevés pour les passionnés du genre.
Sur la scène Masséna, c’est le Jazz Manouche qui sera à l’honneur avec d’abord le Trio Rosenberg qui symbolise aujourd’hui la quintessence du jazz manouche. Stochelo Rosenberg (guitare solo), Nous’che Rosenberg (guitare rythmique), Nonnie Rosenberg (contrebasse) vous feront voyager entre technique, émotion et virtuosité. Avec 250 dates dans sa tournée et lus de 600 000 spectateurs Thomas Dutronc s’est fait un prénom et son dernier opus « Silence on tourne » livre un subtil mélange entre rock, bossas et swings irrévocables. La conclusion de la soirée sera donnée à Emir Kusturica. A la fois cinéaste, acteur et musicien, Emir Kusturica est l’un des rares musiciens à être aussi à l’aise dans la musique tzigane et gitane, dans la country, la musette, et bien sûr dans le rock. Emir Kusturica and The No Smoking Orchestra, c’est un feu d’artifice musical, tiré par des musiciens ne connaissant pas de limite.
Encore une nouvelle soirée qui s’annonce des plus chaudes du côté du jardin Albert 1er qui, une nouvelle fois, devrait marquer ce Nice Jazz festival qui n’en finit plus de battre des records de fréquentation et de satisfaction…