Vingt-quatre jours après la signature d’Hatem Ben Arfa, le dossier n’est toujours pas réglé. Pis, plus personne ne communique à ce sujet. La situation est bloquée et pourtant il y a urgence. Le président de l’OGC Nice, Jean-Pierre Rivère, a réagi. Il est lassé, énervé et ne cache pas son impatience.
Plus de trois semaines que cela dure et la situation semble au point mort. Hatem Ben Arfa en rouge et noir bientôt, jamais, dans quelques semaines ? Personne ne sait, les instances censées communiquer ne disent rien. Il est bien là le nœud du problème, celui qui a le don d’énerver le Président Rivère.
Hatem Ben Arfa est présenté à la presse le 5 janvier dernier. Il ne peut jouer le match de Lorient à cause d’un certificat international de transfert reçu tardivement. La situation se complique après cette rencontre de Ligue 1 remportée 3-1. Le contrat ne peut pas être homologué à cause d’un match U21 disputé au cœur du mois d’août par le milieu de terrain tricolore. C’est cette compétition qui cristallise les tensions, : officielle, non-officielle, personne n’a la réponse à part la Fédération Anglaise (FA). Celle-ci, considère clairement et simplement la compétition comme non-officielle. Depuis, les instances françaises et internationales se renvoient la balle tel un affrontement Gasquet-Simon à Roland Garros, sans aucune action d’envergure, sans la moindre décision.
« Le traitement de ce dossier est inacceptable, honteux. Hatem est là depuis début janvier. A ce jour (29 janvier), aucune décision n’a été rendue. J’ai presque honte de nos instances » lâche Jean-Pierre Rivère, furieux.
Alors qu’une décision devait être rendue par la LFP (Ligue de Football Professionnelle) le 20 janvier dernier, celle-ci a demandé à la FIFA un nouvel avis, ferme et définitif, concernant la compétition jouée par Ben Arfa avec Newcastle. La sortie surréaliste, la semaine dernière, de André Soulier, président de la Commission Juridique de la LFP avait choqué le football français : « Je pense que Hatem a les moyens de subvenir à ses besoins durant cette période de « chômage » […] Il a un contrat. Je voudrais que tous les chômeurs aient un contrat en poche comme lui ».
« Soulier ne fonctionne pas à la vitesse du football. Les instances manquent de courage. Pourquoi est-on si frileux chez nous ? Les instances ne prennent pas conscience de la situation. Cette décision va être tellement tardive qu’elle est très pénalisante » explique le Président de l’OGC Nice.
Un cas pourrait faire jurisprudence, celui de Chalobah. L’attaquant anglais a disputé une rencontre de U21 sous les couleurs de Chelsea puis 4 matches de Premier League avec Burnley. Il évolue actuellement sous les couleurs de Reading. La Fédération Anglaise n’a pas bougé car elle considère que Chalobah a porté, en compétition officielle, le maillot de deux clubs et non trois, ce qui est interdit par la FIFA.
« J’ai l’impression qu’on est seuls dans le désert » a conclu le Président Rivère. Dénouement du dossier à une date ultérieure. Pour les pronostics, on repassera…
Crédit photo et plus d’informations sur www.ogcnice.com