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21 novembre 2024

C’est Carnaval à l’OGC Nice: les investisseurs quittent le plateau

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On remballe les tambours et les trompettes : le rachat par un prince saoudien et un homme d’affaires britannique des 49 % de parts de l’OGC Nice, annoncé fin janvier, est annulé. C’est le président du club, Jean-Pierre Rivère, qui l’a annoncé.


Les actionnaires minoritaires, Messieurs Stellardo, Governatori, Bessis et Bacchialoni, qui pensaient avoir récupéré leurs billes (officieusement, on parlait de 8 millions d’euros) devront encore faire preuve de patience.

Jean-Pierre Rivière apprendra à ne pas trop se fier à des intermédiaires et autres interlocuteurs. Pourtant en homme d’affaire averti, il devrait savoir que les contrats sont valables après signature et paiement, rubis sur l’ongle.

« Les nouveaux investisseurs devaient confirmer au plus tard le 12 février le montant définitif de leurs investissements futurs (…) A ce jour, les éléments n’ont pas été confirmés par ces nouveaux investisseurs, ce qui n’a pas permis la mise en oeuvre immédiate de la politique envisagée par le club et a rendu le partenariat sans objet. En conséquence, les parties ont décidé de mettre fin à leur accord  » a annoncé Jean-Pierre Rivère.

« Je ne regrette rien mais ça me servira de leçon pour la suite », a ajouté le président de l’OGC Nice qui avait annoncé la transaction, le 29 janvier dernier, à côté d’Edward Blackmore, un homme d’affaires anglais, associé à un prince saoudien dont l’identité n’avait pas encore été révélée.

Les limiers de Nice Matin l’ont identifié parmi les plus de 4 000 membres de la famille royale saoudienne : c’est le prince Mohammed Bin Abdulrhamann Bin Abdulah Al Faiçal qui souhaitait entrer dans le capital du club avec le Britannique.

La suite des événements, oblige à se poser la question s’il en était même au courant.

L’information tombe bien: on est à la veille de Carnaval et comme disaient les romains : « semel in anno insanire ».

La photo de Jean-Pierre Rivère avec Edward Blackmore (la traduction lexicale en fait un nom évocateur) disparaîtra des archives, la vie reprendra son cours et dimanche, l’Allianz Riviera, sera le théâtre du derby régional, l’essentiel étant que le Gym poursuive son bon chemin sportif.

Crédit photo : www.ogcnice.com

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