Le stade du Ray sonnait bien creux pour cette rencontre de Coupe de France qui, finalement, n’ aura pas tourné en faveur des Niçois qui peuvent à présent se concentrer sur leur match de gala en championnat, ce dimanche à 17h face aux Girondins de Bordeaux.
Tout avait démarré pour le mieux puisque après seulement 7 minutes de jeu, l’enfant du pays, Alex Bosetti trompait N’dy Assembé d’un plat du pied imparable (1-0). Un avantage qui donna du baume au cœur des aiglons qui continuèrent à presser sur l’arrière garde nancéenne sans toutefois trouver une nouvelle fois le chemin des filets. Un tacle assez appuyé de Sami sur Maupy aurait pu valoir une sanction de la part de M. Millot mais l’arbitre laissa le jeu se poursuivre au grand dam du banc niçois.
Et comme souvent quand une équipe domine, ce sont les nancéens qui profitent d’une grossière erreur défensive niçoise pour égaliser par l’intermédiaire de Efoulou qui marque dans le but vide bien servi par Mokandjo (1-1). Le jeu semble se calmer sur le terrain et ce sont les deux entraineurs qui en viennent au tacle verbaux obligeant même M. Millot à intervenir pour calmer le jeu. La pelouse, dans un très mauvais état, n’aide pas les joueurs des deux formations à garder le ballon et la mi-temps est sifflée sur un score de parité.
Juste le temps de se réchauffer et c’est le retour pour la seconde période. Et ce sont toujours les Niçois qui impriment le rythme de la rencontre avec Maupay qui oblige le portier nancéen à sauver son camp. Mais, comme en première période, c’est finalement Nancy qui va à nouveau toucher au but grâce à Efoulou qui ne laisse aucune chance à Delle (1-2). Tout est à refaire pour les aiglons et Puel remplace Bosetti et Diaz par Pied et Bauthéac et quelques minutes plus tard, Meriem par Cvitanich. Les protégés de Claude Puel multiplient les incursions dans la défense lorraine mais sans trop de réussite et les minutes s’égrainent. Il ne reste à présent que les cinq minutes de temps supplémentaires pour éventuellement arracher une prolongation. Et ce sera encore ce diable de Cvitanich qui débloquera la situation d’une tête plongeante qui terminera sa course dans les filets nancéens juste avant que M. Millot ne siffle la fin du temps règlementaire. Les prolongations pouvaient commencer.
Une première mi-temps qui sera à nouveau à l’avantage des aiglons avec Bauthéac qui oblige une nouvelle fois le gardien lorrain à une belle parade et Gomis qui ne fera pas le bon choix au moment de servir ses coéquipiers à l’abord de la surface nancéenne. Pas vraiment plus d’occasions de jeu de part et d’autres et la seconde période de prolongation pouvait béduter avec des lorrains qui souffrent physiquement. Ce sont pourtant eux qui ont la première bonne occasion avec un coup franc à une vingtaine de mètres des buts de Delle mais la frappe ne trouve pas mieux que le mur azuréen. Le jeu se fait beaucoup plus brouillon pour chacune des deux formations et l’état de la pelouse n’arrange rien. Plus que 5 minutes à jouer et ce sera la cruelle épreuve des tirs au but. Les aiglons monopolisent le ballon mais les longs ballons aériens sont bien négociés par la défense lorraine. Un dernier exploit de N’dy Assembé qui détourne une superbe frappe de Cvitanich dans les dernières secondes et M. Millot siffle la fin de la rencontre. Le choix des tireurs peut commencer pour les deux entraineurs.
Ayasse réussit son tir au but et Digard l’imite. C’est au tour de Cvitanich de s’élancer et sa frappe s’envole dans les tribunes vides du Ray alors que Puygrenier transforme son tir au but. Kolodziejczak s’élance à son tour et cette fois c’est le poteau qui sauve le gardien nancéen mais le nancéen Dampha rate aussi la cible en expédiant son tir hors du cadre. Civelli assure dans le petit filet et c’est finalement Muratori qui qualifie les siens et les envoie en 8èmes de finale.
Reste à présent aux hommes de Claude puel à digérer au mieux cette élimination et à bien récupérer de ce match marathon pour préparer au mieux le fameux rendez-vous dominical face à Bordeaux
