L’OGC Nice débute de belle manière cette rencontre, en se montrant immédiatement offensive. A la troisième, Emerse Faé tente sa chance à l’entrée de la surface de réparation. Christophe Revel, le portier vannetais éloigne le danger. Une minute plus tard, Eric Mouloungui se met en évidence. Ses frappes sont toutefois écartées par la défense bretonne. Le Gabonais récidive mais son tir est capté par le gardien. Les dix premières minutes sont niçoises. L’équipe de Frédéric Antonetti presse haut et récupère beaucoup de ballons. Sur une pelouse trempée et grasse, les milieux de terrain sont efficaces et offrent à leurs attaquants de belles opportunités.
Mais étrangement, la pression retombe au bout d’un quart d’heure de jeu. Nice fait tourner la balle et commet des fautes. Vannes obtient trois bons coups francs en quelques minutes mais ceux-ci sont sans danger pour Lionel Letizi, qui passe un début de match très tranquille. A la vingt-deuxième, Khiter lance parfaitement Gimbert dans la profondeur. Aux abords de la surface, l’attaquant vannetais frappe mais voit sa tentative détournée par Apam en corner, qui ne donne rien. Le jeu est maintenant brouillon, les deux équipes accumulent les imprécisions. Mauvaise frappe, passe ratée, fautes grossières, tout s’accumule… La qualité du spectacle est franchement altérée, l’état de la pelouse n’arrangeant rien.
Hellebuyck heurte la barre
La demi-heure de jeu passée, Gimbert a l’occasion de frapper mais Apam intervient parfaitement pour éloigner le danger. A la trente-cinquième, Habib Bamogo efface deux adversaires sur son côté droit, rentre dans la surface et entre en contact avec Ekobo. L’arbitre ne bronche pas et peu de temps après, le même Bamogo provoque la faute de Leugueun à dans le coin droit de la surface. Le coup-franc de David Hellebuyck heurte la balle transversale. Après vingt minutes creuses, les Niçois vont de nouveau vers l’avant. Peu avant la mi-temps, Eugène Ekobo sort, apparemment pour claquage. Stéphane Auvray le remplace. Faé s’échappe près de la ligne de touche et est fauché par Nicolas Savinaud, qui écope d’un carton jaune. Mal tiré, le coup franc de Hellebuyck est repoussé.
A la fin des trois minutes de temps additionnel et après une contre attaque bien menée, Loïc Rémy centre pour Mouloungui qui peut marquer, mais Martot enlève le ballon du bout du pied. Les Bretons ont eu chaud durant cette première période mais pour l’instant, ils tiennent.
Vannes ouvre la marque
Vannes revient des vestiaires avec la ferme intention de tenter crânement sa chance. Dès la reprise, Martot adresse un bon centre dans la boîte mais la défense rouge et noir empêche Gimbert d’ouvrir le score. A la cinquante-quatrième, Sammaritano lance Gimbert dans la profondeur mais Letizi gagne son face-à-face et repousse la frappe du buteur vannetais.
Coup de théâtre à l’heure de jeu. Gimbert s’en va à la limite du hors-jeu et se présente seul devant Letizi. Le gardien repousse la frappe de l’attaquant, qui lui rebondit dessus avant de revenir dans les pieds de Khiter, qui marque dans le but vide ! La douche froide pour le Gym.
Hellebuyck crochète Leugueun qui commet la faute et reçoit un avertissement. Coup franc à dix-huit mètres, plein axe. La frappe de Ben Saada, tout juste entré en jeu finit dans le mur. Il reste un peu plus de 20 minutes aux Niçois pour inverser la tendance. Anthony Modeste et Julien Sablé font leur rentrée. Trois changements de suite pour Frédéric Antonetti. Le coach niçois veut donner un nouveau souffle à son équipe. Beaucoup en moins vue qu’en première mi-temps, Bamogo, Mouloungui et Echouafni cèdent leur place.
L’OGC Nice jette toutes ses forces dans la bataille, poussée par son public. Mais les Vannetais sont bien en place et jouent les contres à fond. Bien servi par Saada dans le dos de la défense, Hellebuyck rentre dans la surface mais est signalé hors-jeu. Le temps passe pour les Niçois, le temps presse. On ne voit pas comment les Niçois peuvent réduire la marque.
Mais à la 88e, alors que l’on n’y croyait plus, Hellebuyck sert Chouki Ben Saada. L’ancien bastiais délivre le stade du Ray d’une belle frappe croisée, qui se loge dans le petit filet de Revel. Rien ne se passe ensuite. Prolongations.
La fatigue se fait sentir
Rémy dribble Quintin côté droit et enchaîne avec une frappe du droit que Revel repousse difficilement. Apam tacle sévèrement Bourhani, les deux pieds décollés du sol mais Philippe Kalt n’adresse qu’un petit carton rouge au défenseur niçois, qui s’en sort bien.
Les deux équipes ont chacune l’occasion de tuer le match mais ni Rémy d’un côté ni Bourhani de l’autre n’y parviennent. Excellent ce soir, Hellebuyck transperce la défense et transmet à Rémy, dont la frappe entre deux Vannetais est bien repoussée par Revel. On joue la 99e minute.
Les Niçois multiplient les assauts sur le but breton. A la 102e, Rémy déborde à droite et centre en retrait pour Modeste. La frappe du jeune attaquant est captée sur sa ligne par le gardien.
La fatigue se fait cruellement sentir des deux côtés mais le courage semblent donner des ailes aux vingt-deux acteurs, qui continuent de jouer sans attendre la séance de tirs au but.
Tirs au but
Dès le début de la seconde période de cette prolongation, Rémy lance Modeste mais Revel s’empare du ballon dans les pieds de l’attaquant. Sur l’action suivante, Ben Saada peut tirer au point de pénalty mais préfère servir Modeste. La passe est ratée et Vannes dégage. Le VOC défend à six pour contrer les tentatives niçoises.
Un centre tir de Sammaritano file tout droit dans la lucarne de Letizi. Le gardien niçois met la balle en corner avant de s’imposer autoritairement sur celui-ci. Il reste dix minutes.
Bon coup franc vannetais à 35 mètres dans l’axe. L’attaque reprend de la tête, sans danger pour Letizi. Après un joli contrôle ppour éviter la touche, Rémy centre fort devant le but mais Modeste, seul au second poteau, est trop court. Place à la séance fatidique des tirs au but.
Rémy et Rool craquent
Loïc Rémy est le premier à s’élancer. Une frappe à mi-hauteur légèrement à gauche que Christophe Revel capte facilement ! Sammaritano prend le gardien adverse à contre-pied. Ben Saada l’imite. 1/1. Hervé tire en force au milieu et marque. Hellebuyck réussit lui aussi son tir au but. 2/2 mais Vannes n’a tiré que deux fois. Il faudra un exploit de Letizi. Talmont et Faé marquent. Lionel Letizi part du bon côté et stoppe la frappe de Khiter. 3/3. Cyril Rool tire sur la barre et Bourhani, le dernier tireur, envoie Vannes au Stade de France !