Les sourires étaient au rendez-vous du côté du Parc des Sports de Charles-Ehrmann et ce malgré la pluie. La victoire à Bordeaux relance les Niçois qui intègrent la première partie de tableau de la Ligue 1. Eric Bauthéac, face à la presse, s’est montré ambitieux et optimiste avant le choc face à Marseille dans quatre jours.
Eric, comment démarre-t-on une semaine après ce succès à Bordeaux (2-1) et cette série de deux victoires consécutives ?
Six points en deux matches dont une rencontre compliquée à Bordeaux, aujourd’hui, on a la banane. On va bien se préparer car il y a un gros morceau qui arrive dès vendredi (l’Olympique de Marseille à 20h30). Je pense que les supporters vont répondre présents comme d’habitude. Ça sera une belle fête contre une belle équipe. Il y a tout pour faire un beau match.
Affronter Marseille, c’est toujours particulier…
Quand on joue des grosses équipes même Paris ou Lyon, on est surmotivé. On va tout donner comme d’habitude, comme on le fait bien ces temps-ci.
Battre Marseille serait un tremplin vers d’autres ambitions ?
On bat Bordeaux à l’extérieur mais l’OM est un plus gros morceau. Ils sont un peu moins bien en ce moment, à nous d’en profiter. J’ai l’impression qu’ils sont un peu plus entamés physiquement, ils font moins les efforts qu’en première partie de saison. Sur nos ambitions, on préfère regarder vers le haut. On est 10e, à notre place. La première partie de tableau serait une belle performance car le Gym est encore en construction.
A la fin du match de Bordeaux, vous évoquiez un travail mental. Pouvez-vous en dire plus ?
C’est un travail collectif. Entre joueurs, on se parle beaucoup. Dans le groupe, tout le monde s’entend bien, il y a une bonne osmose. Souvent on se fait des petites réunions en se disant les choses. Ces derniers temps, on était fébriles, du mal à se projeter vers l’avant à l’image de la première mi-temps à Bordeaux. Il faut se servir ce qu’on a réalisé en deuxième mi-temps pour se lâcher plus tôt dans nos matches.
Le Gym a souvent été mené cette saison mais vous avez réussi à renverser la situation à plusieurs reprises (5 victoires après avoir encaissé le premier but, record en Ligue 1 cette saison). Comment l’expliquer ?
Quand on revient au score, cela prouve le mental d’acier de cette équipe. Pas toutes les équipes sont capables de ça. Dès le coup d’envoi, il faut aller de l’avant, se créer des occasions pour être en confiance. Le coach nous parle beaucoup, on travaille aussi la vidéo pour gommer ces erreurs.
On retrouve le Bauthéac de la première saison. Une explication à ce renouveau ?
Je monte en puissance. J’ai eu pas mal de soucis physiques, au genou notamment. Je fais une bonne préparation et malheureusement je me blesse dès le premier match. J’ai besoin de jouer tout un match pour me sentir bien physiquement. Plus je joue, mieux je me sens. A mon poste, on courre énormément. Si tu n’es pas au top, c’est vraiment difficile. Je sens que je reviens à mon meilleur niveau depuis quelques semaines.
On sent que l’équipe prend du plaisir, la ligne d’attaque notamment…
Exactement. Contre Bordeaux, surtout en deuxième mi-temps, on s’est régalés, on savait que les ballons allaient arriver. On essaye de produire du jeu, on est plus à l’aise sur un bon terrain comme à Bordeaux. Sur une pelouse comme à l’Allianz, c’est difficile. On n’est pas une équipe pour balancer des longs ballons devant, on n’a pas les joueurs pour.
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