L’interpellation de Fed Braquet, président de la Populaire Sud, a suscité une vague d’indignation chez les supporters niçois, qui n’ont pas hésité à lui apporter tout leur soutien. Il est ressorti libre hier soir.
Remontés. Indignés. Dégoutés. Les supporters niçois ne masquaient pas leur mécontentement, hier soir, face à la situation de l’un de leurs leaders historiques. Placé en garde à vue pour « participation au maintien d’une association dissoute », Fred Braquet est finalement ressorti libre hier soir. Après notamment que les forces de l’ordre aient perquisitionné les locaux de la Populaire Sud ainsi que son domicile.
Il était compliqué de passer à côté de cette affaire, hier soir, sur les réseaux sociaux. Les photos et commentaires défilaient, au même titres que les hashtags « Je suis Brigade Sud Nice », « Liberté pour les Ultras » ou encore « soutien BSN85 ».
Des soutiens venus de Nice bien évidemment, mais aussi de Lille, Lens ou encore Nancy, comme l’on pouvait l’apercevoir via un message posté hier soir sur sa page Facebook par le groupe d’Ultras niçois : « La Populaire Sud tient à remercier toutes celles et ceux qui nous apportent leur soutien, ainsi que l’ARN, les gars de l’Inter, du Toro, de Nancy, de Saarbruck, de Lille, d’Impéria et Valence ».
Certains se sont rendus directement à la caserne Auvare, où étaient retenu le responsable de la Populaire Sud, pour lui clamer un soutien sans faille. Une cinquantaine d’ultras ont répondu à l’appel lancé sur Facebook un peu plus tôt, par le groupe de supporters niçois.
La raison de cette garde à vue ? Le « tifo » géant déployé par la Populaire Sud, dimanche soir, à l’occasion du derby face à l’Olympique de Marseille. Trois lettres géantes, BSN, exhibées sur fond rouge et noir, pour rendre hommage à la BSN (Brigade Sud Nice, dissoute en avril 2010).
Un hommage qui n’a pas été du goût des forces de l’ordre qui ont donc auditionné le responsable du groupe. Il est finalement sorti dans la nuit, sans poursuite ni convocation ultérieure.
Un nouvel épisode qui témoigne de la tension qui existe actuellement entre forces de l’ordre et Ultras français. Pas une si bonne nouvelle à quelques mois de l’Euro dans notre pays.