Au top de sa forme depuis près de deux mois, Romain Genevois s’est mué en patron de la défense du Gym. Humble et conscient de son potentiel, il aimerait valider le maintien le plus vite possible pour respirer. C’est donc un vrai challenge qui attend le défenseur central niçois et ses coéquipiers ce dimanche à Saint-Etienne.
Simple, posé et efficace. Romain Genevois est en point-presse comme il est sur le rectangle vert. Auteur d’une bonne deuxième partie de saison, il apporte une certaine stabilité à une défense niçoise qui encaisse encore trop de buts (45 buts, 12ème défense). Avec 33 matches sur 35 possible cette saison, il est le deuxième défenseur le plus utilisé derrière Jordan Amavi (34). Il est aussi l’auteur du but égalisateur contre Marseille, le 23 janvier dernier (victoire 2-1, la dernière à domicile cette saison), son tout premier en Ligue 1. « Je sais que le coach attend plus de moi » dit-il tout sourire.
Des hauts et des bas
Arrivé sur la Côte d’Azur à l’été 2012, débarqué de Tours avec 112 matchs de Ligue 2, il a déjà tout connu sous les ordres de Claude Puel. Une saison incroyable pour sa première en rouge et noir (4ème) puis le maintien depuis deux saisons et une certaine fatigue psychologique qui s’installe. « La première était hors norme, limite un accident. On a eu tout, tout de suite. Tout n’est pas à remettre en cause, il faut de la patience » avoue Romain Genevois.
Un cadre du groupe
Repositionné dans l’axe, « mon poste de prédilection », il est l’adjoint de Mathieu Bodmer et parfois plus. Contre Caen et à Rennes, le défenseur haïtien de 27 ans a contrecarré toutes les offensives adverses avec brio. Retour dans les pieds, tacles décisifs, relance assurée, la panoplie de genevois s’élargie au fil des mois. « J’ai l’impression de passer des paliers. A la trêve, j’ai eu une discussion avec le coach sur mon rendement. Depuis, je donne le maximum pour être le plus régulier possible » explique-t-il.
Le futur ?
Inscrit dans la durée avec Nice, Romain Genevois se dit plus que concerné au sein du club azuréen : « Il me reste des choses à faire. J’ai encore pour des années la tête ici. » Et après, une carrière d’entraîneur ? « Non, c’est le même chemin qu’une carrière de professionnel, il faut penser à la vie de famille. Consultant, pourquoi pas » conclut le niçois. Avec son franc-parler et ses analyses pointues, nul doute qu’il pourrait en surprendre plus d’un.
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