Supporters silencieux, joueurs apathiques et dominés : le derby face à Monaco samedi dernier a tranché avec la victoire une semaine plutôt à Paris. Les Aiglons jouent au Yoyo plus sur la qualité du jeu qu’au classement. Il reste quatre rencontres avant la fin du championnat. Le calendrier paraît compliqué pour espérer se hisser à une place qualificative pour l’UEFA. L’OGC Nice se déplace à Bordeaux puis Valenciennes et recevra Lyon et Caen. La première étape n’est pas la plus facile.
Les bordelais enchaînent les victoires à domicile (4 consécutives) et font trembler les lyonnais. Cavenaghi ne cesse de faire trembler les filets (un but toutes les 85 minutes en championnat), Wendel affole son couloir, Micoud et Ramé sont redevenus décisifs. Les hommes de Laurent Blanc misent tout sur le championnat. Leur élimination en coupe de France contre Sedan en est la preuve. Dernière stat qui ne rassurera pas les supporters rouge et noir : Nice n’a plus gagné à Bordeaux depuis 1977 (victoire 5-3).
Actuels neuvièmes, les joueurs de Frédéric Antonetti n’ont plus rien à craindre et tout à espérer. Pourquoi ne pas réaliser un exploit ? Les points positifs : Alonso est incertain souffrant d’une entorse à la cheville et l’obligation de résultat pouvant entraîner de la précipitation ou de l’impatience. Florian Marange, le latéral bordelais, craint le jeu azuréen : « c’est une des équipes du championnat qui joue le mieux, en essayant de produire du jeu. » Produire du jeu, ne pas hésiter à sortir les ballons et prendre des risques offensifs seront les clés pour obtenir un résultat positif comme cela a été le cas à Paris.
Les aiglons sauront-ils surmonter l’étape bordelaise avant de gravir la montagne Lyonnaise du 3 mai? Réponse samedi soir.