Certes les deux résultats nuls (1-1) encaissés à domicile face à Rennes et Toulouse ne sont pas de très bonnes opérations mais sans le talent d’Hugo Lloris l’OGC Nice pouvait même sortir de ses deux derniers matchs au ray les poches vides et avec toujours trois petites unités au compteur. Au lieu de cela, c’est avec un seul petit point de moins au classement que les azuréens rendront visite à leurs voisins provençaux. Pour cette occasion l’Olympique de Marseille sera privé de l’une de ses valeurs sûres, Djibril Cissé, dont l’IRM a confirmé une élongation des ischio-jambiers l’éloignant des terrains pour une semaine au minimum.
Mais même sans le virevoltant international, Marseille est toujours une redoutable équipe dans son jardin et la dernière victoire (1-2) en terre caennaise aura certainement donné du baume au cœur à la bande à Emon qui rêve d’accrocher les aiglons à leur tableau de chasse national.
Côté niçois, la déception doit être certaine après deux résultats qui semblaient au bout de leurs crampons face aux rennais et aux toulousains mais un match dure bien 90 minutes et il faudra apprendre à rester concentré jusqu’à la dernière seconde pour ne pas vendanger encore de nombreux points si difficile a glaner à ce niveau. Sans doute, une autocritique pourrait être aussi salvatrice du côté du banc niçois dont les décisions peuvent parfois paraîtrent étranges comme, par exemple, la rentrée du petit nouveau Job en fin de rencontre face à Toulouse alors que le fait de mener au score par la plus petite marge aurait pu entraîner le rentrée d’un Abardonado afin de consolider la défense. Certes, si le nouvel attaquant rouge et noir avait inscrit le second but salvateur, le raisonnement aurait été différent. Oui mais voilà, c’est l’attaquant toulousain qui a profité de la situation pour offrir à son équipe un point in extremis… Et si Abardonado s’était retrouvé au premier poteau pour contrer Gignac ? Avec des si, comme dirait l’autre !
Bref, cet énième derby entre marseillais et niçois devrait, une nouvelle fois, tenir toutes ses promesses et ceci n’est pas une galéjade, con !