Dans un match disputé sur un rythme lent, l’OGC Nice s’est incliné face à un PSG en mode gestionnaire. Sans pour autant démérité, les Niçois n’ont jamais su faire la différence face au collectif visiteur. Les hommes de Claude Puel pourront se dire qu’ils ont évité le tarif habituel des parisiens tout en affichant un visage différent.
L’ambiance était un peu particulière, malgré un Allianz Riviera à guichets fermés, venu assister à la démonstration de Zlatan et consorts. Avant même le début du match, régnait une atmosphère spéciale . L’Ex Brigade Sud Nice avait décidé de faire une grève symbolique de 5 minutes en début de partie. Les supporters de la « sud » ont même reçu un soutien de poids. L’aigle qui habituellement vole au-dessus du stade n’a pas daigné s’élancer.
Avec toutes ces péripéties, le match démarre dans une ambiance feutrée étonnante pour une telle affiche. La reprise des chants par la populaire en début de première mi-temps, viendra confirmer combien l’ambiance est dépendante de cette tribune. Avec cette grève, les ultras ont voulu dénoncé les récentes interdictions de stades qui ont frappé les tauliers de la tribune.
Sur le terrain on est loin de ces préoccupations. Annoncée perdue d’avance, la bataille du milieu a bien eu lieu entre le trio Digard-Mendy-Traoré et Motta-Cabaye-Pastore. Les Niçois profitent du peu d’intensité imposé par les Parisiens pour exister dans cette partie. Paris a la tête à son match de Chelsea en ligue des Champions et ça se voit.
Digard, Cvitantich ou encore Bauthéac posent quelques problèmes aux visiteurs dans leur prise de balle et par leur agressivité. Mais nettement insuffisant pour inquiéter la machine francilienne. Kolodziejczak, gêné par la puissance de Cavani anéantit en début de seconde période les espoirs de son camp, en déviant le ballon dans son propre but.
Dès lors, le scénario est écrit d’avance. Paris gère tranquillement par sa technique et son expérience face à des Azuréens volontaires mais trop limités. Le match se termine et les stars du PSG peuvent se tourner sereinement vers leurs échéances européennes. Nice n’a même pas de regret à avoir tant les visiteurs ont semblé confiants et sereins. Les Aiglons vont, présent, pouvoir affronter des équipes un peu plus « humaines ».
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