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22 novembre 2024

L’OGC Nice bute sur Lille sur la route du Stade de France

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« Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d’oser les tenter. » Bernard Werber dans les fourmis aurait pu résumer cette demi-finale pendant laquelle les fourmis niçoises n’auront pas osé face à des lillois bien en place et opportunistes au possible. Une rêve qui s’efface et qui résumera la fin de saison avec le mot d’ordre du maintien. Dommage, la place semblait y être…


Credit photo www.ogcnice.com
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Une stade bouillonnant avec plus de 17 000 spectateurs acquis à la formation rouge et noire et un temps printanier idéal étaient les derniers atouts des hommes d’Eric Roy dans cette rencontre qui devait ouvrir les portes du Stade de France à l’une des deux formations. C’est sans doute cela qui a crispé des aiglons qui démarrèrent la rencontre sur un faux rythme aidé en cela par des lillois faisant souvent tourner allègrement le ballon. Le round d’observation allait bel et bien s’installer et ce n’est qu’au quart d’heure de jeu que Mouloungui aura la première occasion niçoise mais quelques centimètres lui manquèrent pour expédier un bon centre de Mounier dans les buts de Landreau.

Peu ou pas d’occasion de part et d’autres et le match qui s’installe dans l’ennui lorsque Balmont doit quitter le terrain, visiblement claqué sur le haut de la cuisse, sous les ovations d’un public niçois qui se souvient encore très bien des exploits du Florent de Nissa. C’est donc au tour de Hazard d’entrer en jeu un peu plus tôt que prévu. A peine le temps de trouver ses marques que le jeune prodige belge se voit offrir un magnifique ballon dans la surface niçoise et son tir contré par Pejcinovic trompe la vigilance d’un Letizi impuissant sur la première tentative lilloise. Juste avant la mi-temps, c’est le but assassin par excellence mais Eric Roy decide alors de changer son système de jeu à la pause en faisant entrer Ben Saada en lieu et place d’un Bellion bien transparent ce soir.

Là non plus, pas le temps de souffler que le diablotin de Gervinho file seul face à Letizi qui tente bien d’excentrer l’attaquant lillois dans l’angle mais la fine gâchette nordiste ne manque pas la cible et double le score dans un stade médusé. On se disait qu’un but avant la mi-temps était compliqué mais le second juste au retour des vestiaires, c’est presque mission impossible pour des niçois une nouvelle fois battus mais, et c’est sans doute le seul point positif à tirer de cette rencontre, pas abattus et les tentatives de Mouloungi auraient peut-être méritées parfois mieux qu’un poteau et trop souvent plus de précision. Les niçois auront tout tenté… et non, et c’est bien là le problème, et même si en fin de rencontre les aiglons auraient pu réduire le score, il s’en est fallu de très peu que les lillois n’aggrave la marque si Gervinho n’avait pas joué le dernier contre de son équipe avec nonchalance. Voilà, c’est fini aurait chanté Jean-Louis Aubert et même si elle n’est pas positive, elle n’est pas aussi négative que ça car si les niçois se sont montrés trop timorés durant la première mi-temps, l’enjeu y est sans doute pour quelques chose. Ils ont fait preuve de combativité et de solidarité en fin de rencontre et c’est ce qu’il faudra retenir pour une fin de saison à la saveur du maintien avec un prochain déplacement qui vaudra le détour du côté du Stade Vélodrome de Marseille.

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