Samedi soir au Stade du Ray, on a vu deux équipes d’un bon niveau. D’un côté Nice, 7ème, est intraitable à domicile depuis de longs mois. Les deux derniers adversaires (Saint-Etienne et Metz) avaient quitté la Côte d’Azur avec trois buts dans leur valise. Les Rouge et Noir avaient associé efficacité offensive et défensive. De l’autre côté, les sochaliens pouvaient être considéré comme une proie facile au regard de leur classement (17ème). Mais celui-ci s’apparente à un trompe-l’œil. En sept matches à l’extérieur, les doubistes ne se sont inclinés qu’une seule fois. C’était à Valenciennes (3-1) et ça date du 25 août. Ils ont ramené un point de Nancy et trois de Rennes, deux équipes en forme de L1. Nice avait donc fort à faire. Leurs opposants du jour avaient des griffes, avec la volonté de poursuivre leur redressement au classement. Les aiglons devaient s’en méfier. Ils étaient diminués physiquement par les prolongations disputées mardi soir à Auxerre en huitième de finale de la Coupe de la Ligue. David Hellebuyck, suspendu, Hugo Lloris et Lilian Laslandes, blessés amoindrissaient qualitativement l’effectif des Rouge et Noir.
Dans le jeu, on retiendra pour Nice un but refusé à Habib Bamogo à la 24ème minute après s’être aidé de la main. On signalera également la vigilance de Teddy Richert, le dernier rempart de Sochaux qui a su devancé à chaque fois les appels en profondeur de Baky Koné et Habib Bamogo. En période de vaches maigres en occasions, il ne faut pas oublier un raid intéressant d’Ederson stoppé illicitement par Maxime Josse alors que le Brésilien s’apprêtait à se présenter seul devant Richert. Chez les hommes de Frédéric Hantz, les occasions furent plus franches. A la 34ème minute, Lionel Létizi, le remplaçant expérimenté d’Hugo Lloris, a fait admirer sa détente horizontale sur une tête puissante d’Erding. A la 66ème, Létizi repousse en deux fois une frappe de l’ancien Niçois Romain Pitau. A trois minutes du terme de la rencontre, une frappe enveloppée de Julien Quercia frôle le montant gauche du gardien Niçois. Les Aiglons, réduits à 10 après l’expulsion sévère de Drissa Diakité, ont souffert dans le dernier quart d’heure.
Du côté des joueurs, mentions spéciales aux défenseurs centraux des deux équipes (Kanté-Hognon à Nice et Afolabi-Josse à Sochaux), mention très bien aux milieux défensifs (Echouafni, Rool et Balmont à Nice, Pitau et N’Daw à Sochaux). Baky Koné, principal danger Azuréen, a été parfaitement muselé. Ederson a manqué de justesse dans les passes et dans ses choix préférant souvent la solution individuelle et manquant de jus pour l’optimiser. Habib Bamogo, deuxième atout offensif d’Antonetti, s’est montré brouillon et en manque de confiance. Ce ne sont pas les sifflets du Ray à sa sortie qui l’aideront au moment où il a le plus besoin de soutien.
En guise de conclusion une question : que préférez-vous :
- un 0-0 avec des joueurs bien en place tactiquement, à la technique sûre, s’appliquant à construire et pouvant compter sur deux excellents gardiens pour colmater les petites fissures dans la défense.
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un 2-2 avec du déchet technique, des erreurs des gardiens et uniquement des ballons faisant la navette entre défense et attaque sans passer par la case milieu.
