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22 novembre 2024

L’OGC Nice écarte Reims sur la route de la Coupe de France

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Une bonne partie de la ville de Nice était branchée sur Eurosport hier soir et a souffert pendant 120 longues minutes avant de voir ses aiglons s’envoler vers une demi-finale de la coupe de France que les hommes d’Eric Roy ont su défendre avec courage et abnégation à défaut d’avoir été brillants et conquérants.

C’est avec Mounier et Bellion sur le banc que s’engage ce quart de finale dans un stade Auguste Delaune plein à craquer et poussant comme un seul homme ses héros d’un mardi soir de coupe pas comme les autres. Et ce sont les Reimois qui entrent les premiers en jeu avec une belle tentative d’Amalfitano qui trouve Letizi sur sa route. Bien secondé par Fortes, le duo d’attaque champenois fait bien des misères à la paire Gace/Coulibaly mais la défense tient le choc. La première tentative niçoise est elle à mettre au compte de Mouloungui dont la frappe ne trouvera pas mieux que le petit filet.

Le jeu semble se poser et les niçois sortent plus facilement de leur moitié de terrain. C’est justement sur un de ces contres que, bien lancé par Ben Saada, Ljuboja ajuste Agassa d’un lob astucieux après un contrôle tout aussi talentueux. Certes un peu contre le court du jeu, les aiglons prennent la marque et sont tout près d’aggraver le score dans les secondes qui suivent par l’intermédiaire de Sablé qui bute sur le portier reimois. Dans la foulée de cette occasion, les champenois repartent à l’attaque et cette fois Amalfitano ne laisse aucune chance à Letizi enflammant un stade Auguste Delaune à peine refroidi par l’ouverture du score niçoise. Un partout, tout était à refaire ! Ce seront finalement les niçois qui se procurèrent les dernières occasions avant le repos mais les tentatives de Mouloungui ne trouvèrent pas mieux que le poteau et le dessus de la transversale des buts reimois.

Les consignes de jeu prodiguées par les deux coachs et le jeu pouvait reprendre dans une ambiance toujours aussi festive côté tribunes. Et il ne fallait pas être en retard à la buvette afin de ne pas manquer la nouvelle réalisation niçoise, oeuvre d’un Mouloungi étonnamment seul dans la surface et qui expédie le cuir au fond des filets d’Agassa. Cela ne pouvait pas mieux démarrer pour les aiglons. Loin d’être abattus et battus, les reimois repartent alors à l’assaut des buts de Letizi mais se montrent moins habiles à l’approche de la surface de réparation au plus grand bonheur de la défense niçoise. Mais le bonheur n’a qu’un temps et le diablotin de Fortes vient une nouvelle fois égaliser pour les siens, après un déboulé côté gauche il vient tromper Letizi d’une superbe frappe.

Bis repetita et une nouveau score nul synonyme de prolongations, voire de tirs au but. Les divers changement effectués, Ben Saada par Mounier et Ljuboja par Bellion, et le match pouvait continuer sur un rythme bien moins enlevé, chacune des deux équipes ne se découvrant pas pour ne pas risquer une situation dangereuse dans sa surface de réparation. Les minutes filent et les deux équipes n’osent plus et les deux minutes de temps additionnels passée, l’arbitre Stéphane Bré siffle la fin du temps règlementaire envoyant les deux formations aux prolongations.

Deux fois quinze minutes pour convaincre : c’est la mission confiée aux niçois et aux reimois qui, pour les seconds, s’en font un point d’honneur en assiégeant le camps niçois relégant les aiglons à une défense permanente. Fauré et Gamboa s’essayent à de nombreuses reprises mais le roseau niçois ne plie pas face à la tempête champenoise et c’est naturellement que la première mi-temps de la prolongation s’achève vierge de nouvelles réalisations. Quelques secondes de répit au bord du terrain et l’arbitre donne l’ultime coup de sifflet d’engagement de mi-temps de la soirée. Nouvelle pression reimoise et Civelli est à deux doigts de tromper son gardien et voit le ballon mourir à droite du montant de Letizi. Belle frayeur pour l’ange gardien niçois qui ne pouvait être trahi par les siens ce soir. Les niçois s’enhardissent un peu et tentent de remonter le ballon dans le camp adverse et sur l’une des premières incursions, c’est Mouloungui qui joue au libérateur en poussant au fond des filets l’une des rares ocassions du Gym lors de la prolongation. Cruel pour les reimois qui, assommés, voient s’égrainer les secondes au chrono sans pouvoir plus inquiéter le portier niçois.

Stéphane Bré siffle la fin de la rencontre et l’aventure continuera donc pour les niçois, le 18 ou le 20 avrils prochain pour une demi-finale de la Coupe de France qui pourrait avoir encore plus de saveurs si les hommes d’Eric Roy pouvaient avoir la même réussite lors de leurs deux prochaines rencontres à domicile face à Lens et à Auxerre…

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