Nice continue à souffrir loin de ses bases. En déplacement à Toulouse, les aiglons se sont inclinés par la plus petite des marges 1 à 0. Dans un match sans grand relief, l’OGC Nice n’a jamais su trouver la solution et repart logiquement bredouille du stadium. Une déception au vu des dernières prestations.
L’OGC Nice a remis ça. Comme lors du match à Nantes, les aiglons sont apparu, friables, en perte de vitesse et en déficit d’agressivité. Un syndrome récurrent pour le moment à l’extérieur. Plusieurs joueurs ont évolué en dessous de leur niveau et Dario Cvitanich n’a, cette, fois pas pu sauver les apparences et les meubles sur ce match. Moins en vue, l’argentin n’a pas eu beaucoup de ballons à se mettre sous la dent et son entente avec Brûls, incontestablement le meilleur niçois hier, a moins bien fonctionné.
Mise en difficulté sur chaque attaque toulousaine, la défense niçoise a paru empruntée et fébrile. A l’image d’un Kolodziejczak dépassé, sur l’ouverture du score toulousaine. Sur un centre travaillé de Sylla, Ben Yeder reprend tranquillement le ballon de la tête sous les yeux d’un Kodziejczak spectateur et vient tromper Ospina. On joue la 34ème minute et Nice est mené logiquement. Quelques minutes plus tôt Aurier et Ben Yeder aurait pu ouvrir le score sans un bon Ospina et avec un peu plus d’adresse devant le but.
Les hommes de Claude Puel ne réagiront pas dans ce match. K.O debout, les aiglons se procureront quelques rares occasions sans pour autant être en mesure de revenir dans la partie. Malgré tout, Traoré aurait pu égaliser sur un ballon repris de volée dans la surface bien repoussé par Ali Ahamada le gardien toulousain. Claude Puel n’aura pas grand-chose à retenir de ce déplacement si ce n’est le manque de fraicheur de ces hommes et le brusque changement de mentalité affiché sur certains matchs.
Devant la presse, le coach s’est montré plutôt satisfait à la surprise générale parlant même de « meilleur match à l’extérieur ». Souhaitons pour l’OGC Nice que le discours soit différent en interne afin de rectifier les nombreux points négatifs. Une chose est sûre, Nice rate l’occasion de monter sur le podium et par la même occasion laisse planer le doute sur sa capacité à finir dans le top 10 du championnat à la fin de la saison. Un doute à vite dissiper pendant la trêve internationale, avant d’affronter Marseille dans un match pour la suprématie régionale.
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