Une semaine après la victoire à Marseille, place à un nouveau derby face à Bastia. L’OGC Nice se présente revigoré, contre un adversaire au point mort. L’enjeu de cette rencontre reste le maintien avec la perspective de battre un rival historique.
Deux équipes blessées s’affrontent ce soir dans un derby qui a perdu de son aspect sportif au fil de la saison. Nice et Bastia connaissent les mêmes problèmes. Efficaces à domicile les deux formations ne parviennent pas à prendre des points loin de leur base.
La faute à des effectifs touchés par les blessures et les suspensions. Les choix tactiques des deux coachs n’ont également pas toujours été des plus judicieux. Au classement, Nice reste à trois points derrière l’équipe corse, créditée d’une victoire sur tapis vert face à Nantes.
Dans le jeu, les maux restent les mêmes. Le manque d’animation et de mental est criant des deux côtés. Habitué au 4-2-3-1 depuis le début de saison, Frédéric Hantz a dû se résoudre à modifier son schéma incompatible avec les qualités de ses joueurs. Depuis quelques matchs, le 3-5-2 a fait son apparition. Un choix payant à l’extérieur puisque les Bastiais restent sur une victoire à Toulouse et un nul à Lorient. Reste ces trois défaites à domicile face à Paris, Saint Etienne et Monaco. Des revers qui ont laissé un gout amer coté corse. L’attitude des joueurs est notamment pointée du doigt par les supporteurs.
Les Niçois sont donc prévenus. Ils affronteront une équipe friable mentalement qui n’a plus grand-chose à jouer. Après le succès au Vélodrome, une confirmation est attendue. Fabrice Abriel avait tout de suite mis l’accent sur ce match à la fin de la rencontre à Marseille. Preuve de la détermination du collectif de Claude Puel.
Cette semaine, aucun joueur n’ignorait la portée de ce derby. Un match avant tout pour les supporters mais tellement important dans la cohésion d’un groupe. Même si cette partie ne revêt pas une importance capitale, un succès sauverait les apparences d’une saison décevante sur bien des points. Devant plus de 20.000 spectateurs, le Gym ne devra pas décevoir un public souvent privé d’émotions et de frissons.
