Le coup est donc passé très près et malgré de nombreuses plumes perdues de ci, de là, les aiglons de Frédéric Antonetti, s’ils n’ont pas pris leur envol, ont tout au moins réussi à faire preuve de ténacité et de combativité pour se sortir d’un piège de la relégation qui leur était promis par de nombreux spécialistes du ballon rond français. Le soleil brillera certainement un peu plus fort du côté de la route de Grenoble, dès lundi, et le sauvetage du club fera s’afficher sourires et renaître les espérances. Après avoir traversé une saison à fortes turbulences, qui pourraient bien d’ailleurs se raviver maintenant que le club est sauvé, l’OGC Nice se retrouve entre un bilan sportif médiocre et une équipe dirigeante déchirée à devoir imaginer comment réaliser une saison moins chaotique l’an prochain. L’intersaison risque fort d’être bouillonnante dans une maison rouge et noire dont un audit devrait donner prochainement un état des lieux et qui patauge allègrement dans un imbroglio juridique entre plaintes et suspicions diverses.
Demain sera un autre jour
Même si les lendemains se ressemblent singulièrement à l’OGC Nice, la saison prochaine se doit d’être méticuleusement préparée et les rumeurs donnant Lloris ou Ederson comme partants ne sont pas là pour rassurer les supporters et inconditionnels du Gym’. Certes, le budget ne sera multiplié par 2 mais il faudra tout de même se révéler extrêmement vigilants pour dénicher le ou les oiseaux rares susceptibles de grapiller quelques places au classement final.
Mais demain, c’est aussi le nouveau stade. Grand ou pas, il faudra bien qu’une décision soit enfin prise concernant l’enceinte sportive du club de football majeur de la Côte d’Azur. Après avoir passé un temps infini à trouver un coupable à l’annulation des divers projets, ne serait-il pas plus judicieux d’en pondre un bien ficelé avec un cahier des charges scrupuleusement vérifié avec l’aval de l’ensemble des partenaires ? D’autres stades se sont fait et se font en France et, une fois de plus, les choses se compliquent et finalement on accueille des dizaines de milliers de supporters dans un stade à la limite de la décence.
Le calvaire est donc fini mais le chemin de croix semble encore malheureusement bien long pour un club à bout de souffle et qui devra retrouver son air rapidement s’il ne veut pas risquer l’asphyxie définitive.
Allez, respirez, soufflez !!!
