Lunatiques, ces Aiglons ! Après avoir écrasé Ajaccio, au Ray, samedi (3-0), les hommes d’Éric Roy n’ont pas vu le jour au Parc des Princes. Et pourtant, le PSG n’a pu concrétiser son emprise que sur penalty. Suffisant pour sanctionner la timidité des Niçois.
Au Parc des Princes, les hommes d’Éric Roy ont eu toutes les peines du monde à sortir de leurs bases. La faute à un PSG ultra-dominateur.
Mais contrairement aux apparences, ce n’est pas un hasard si Nenê ne débloque la rencontre « que » sur penalty (36e). En nets progrès sur le plan collectif, les coéquipiers du n° 10 brésilien pêchent trop souvent dans la finition pour espérer transformer leurs occasions franches à foison.
Monzon fait durer le suspense
Étouffé par l’emprise parisienne, l’OGC Nice se montre bien trop fébrile pour inquiéter une défense pourtant remaniée. Les rares incursions azuréennes dans le camp adverse se soldent par de nombreux coups-francs. Insignifiants.
À l’instar de son adversaire, Nice parvient finalement à égaliser sur penalty concédé par Jallet, averti puis exclu pour un croc-en-jambe sur Mouloungui.
Après son doublé contre Ajaccio, Fabian Monzon transforme (déjà) son troisième penalty de la semaine. Stupeur au Parc ! Les deux équipes sont à égalité dans un match fou, qui semblait pourtant promis au PSG.
Gameiro, comme un air de revanche
Mais les coéquipiers de Didier Digard restent toujours acculés sur leur but, de peur que les accélérations de Javier Pastore (encore très bon ce mercredi soir) ne se terminent par un nouveau but.
À force de subir, Nice finit par plier sous la tornade. Sur penalty, encore une fois. La faute au bras de Fabrice Abriel, qui renvoie illicitement un centre de l’Argentin.
Kevin Gameiro prend David Ospina à contre-pied et se fait justice, après s’être chamaillé avec Nenê en première période pour tirer le premier.
Le PSG (4e) poursuit sa belle cadence, avec un sixième match consécutif sans défaite en Ligue 1. De son côté, le Gym (17e) replonge dans le doute.