« Quand on joue le maintien, c’est un coup Jean qui rit, un coup Jean qui pleure. Ce soir, c’est nous qui pleurons, peut-être que la semaine prochaine, on rigolera. » Frédéric Antonetti, le coach insulaire de la maison rouge et noire relativise ce nouveau faux pas tout en mettant tout de même l’accent sur cet état d’esprit commando qu’il avait demandé pendant la trêve. Côté joueur, le dernier venu, Lilian Laslandes aura fourni une bonne prestation pour son premier match officiel sous les couleurs niçoises alors que Rool et Ederson auront été incontestablement les meilleurs aiglons sur la pelouse nantaise. Cruelle désillusion du côté de la paire d’attaquants Vahirua et Koné qui n’auront pas su élever leur niveau de jeu afin de profiter des déviations aériennes de la recrue bordelaise. Hugo Lloris, fidèle à lui-même aura sorti un match propre ne pouvant absolument rien faire sur le but nantais. Matt Moussillou entré en jeu en fin de rencontre aurait pu mettre fin à sa longue et inefficace série mais le poteau de Fabien Barthez en a décidé autrement.
Malchanceux, malheureux… certes le point du match nul aurait été logique sur l’ensemble de cette rencontre mais les dieux du football sont aussi peu cléments avec les aiglons cette année que l’an dernier et il faudra cravacher dur pendant les 18 prochaines journées pour espérer sortir de cet ascenseur qui mène à l’étage inférieur de la Ligue 2.
Le programme à venir n’est pas des plus simple pourtant avec la venue de toulousains (24/01) tout auréolés d’une victoire sur l’ogre lyonnais (2-0) chez qui les aiglons se rendront dans la foulée (27/01). S’ensuivront deux rencontres à domicile face à Bordeaux (03/02) et Troyes (10/02) qu’il sera nécessaire de gagner pour espérer respirer un peu mieux avant d’aller à Valenciennes (17/02) et de recevoir Lille (24/02). La série des matchs à six points commence donc et les hommes de Frédéric Antonetti ont une infime marge d’erreur qui les obligent, tout au moins, à remporter l’ensemble de leurs rencontres à domicile.
Entre temps Dame Coupe de France sera passée par là et, si le déplacement à Montpellier (20/01) sera, à n’en pas douter, périlleux, il pourrait servir de détonateur à cette équipe niçoise à laquelle il manque pour le moment l’étincelle pour briller à nouveau comme les précédentes saisons.
