Le Paris Saint Germain est venu facilement à bout de L’OGC Nice (3-0) au stade du Ray ce dimanche 20 février 2011 lors de la 24e journée de championnat de Ligue 1. Une défaite niçoise qui souligne la fébrilité défensive et surtout l’impuissance des attaquants devant le but à un moment décisif de la saison en vue du maintien.
Et dire que le PSG n’avait pas battu l’OGC Nice au Ray depuis la saison 2003-2004 (1-2). Comme quoi toutes les meilleures séries ont une fin. Et quelle fin ! A défaut de donner une leçon aux Niçois du point de vue du jeu, les Parisiens ont fait une démonstration de réalisme offensif ce dimanche 20 février 2011, en match en retard de la 24e journée de Ligue 1. Ils ont inscrit trois buts sur les six occasions franches qu’ils se sont créés. Sans être spectaculaire, le PSG a su montrer un visage serein et jouer un jeu propre, sans véritablement de déchet.
Une classe d’écart
Tout le contraire des Niçois. Les joueurs d’Eric Roy ont certes montré leur envie, surtout en première période. Malheureusement, cette envie a été au détriment de l’efficacité devant le but (seulement deux tirs cadrés). Et plus la rencontre avançait, plus les attaques de Nice perdaient leur mordant. A l’image de la saison des Aiglons, Anthony Mounier et ses coéquipiers n’ont pas su trouver la faille d’une défense parisienne bien regroupée. On peut quand même remercier David Ospina, le gardien azuréen, sans qui l’addition aurait pu être encore plus salée. Mais pour résumer le match, on aurait pu penser qu’il y avait une classe d’écart entre Paris et Nice dimanche soir. Pas parce que les visiteurs étaient, soit plus techniques, soit plus physiques, mais parce que c’est la réussite devant le but (et donc au tableau d’affichage) qui fait la différence entre un club qui joue les premiers rôles en championnat et peut-être une place en Ligue des Champions, et un autre qui lutte pour rester en Ligue 1.
Des statistiques niçoises qui font peur
D’ailleurs cette lutte devient de jour en jour plus concrète. Au bilan comptable, avec seulement 26 points en 24 matchs, l’OGC Nice n’est plus qu’à deux points de la zone de relégation. Les Rouges et Noirs ont l’avant-dernière attaque de Ligue 1 avec 15 réalisations (devant Arles-Avignon, mais l’on peut considérer ces derniers comme hors-concours), et ne sont plus dans les meilleures défenses de la compétition (27 buts encaissés). Les attaquants niçois ne marquent plus en championnat depuis le 18 décembre dernier et le but de Danijel Ljuboja lors du match nul à domicile contre Brest (1-1).
Et le pire est à venir…
Alors on peut utiliser tous les adjectifs appropriés que l’on voudra : alarmant, préoccupant, inquiétant. Toujours est-il que l’heure n’est plus aux paroles mais aux actes pour Nice qui a grillé pas mal de jokers ces temps-ci. C’est pourquoi un faux pas au stade Geoffroy Guichard de Saint Etienne sera interdit samedi prochain. Par la suite, s’enchaineront deux matchs déterminants pour le maintien, à savoir les réceptions successives de Lens le 5 mars et d’Auxerre le 12 mars. Comme si ce n’était pas suffisant, entre-temps, les Niçois se déplaceront à Reims (L2) le 1er mars, pour le compte des quarts de finale de la Coupe de France. Autant dire que la tâche s’annonce compliquée pour une équipe niçoise qui doit d’abord retrouver un état d’esprit de conquérant.
