Une bonne entame puis plus rien. Impuissant, l’OGC Nice s’incline 3 à 1 au Parc Des Princes face au PSG. Une défaite logique concédée sur trois éclairs du géant suédois Ibrahimovic. C’est le troisième revers de rang pour les niçois. Claude Puel voulait du tempérament, il a eu la plus souvent de la passivité.
Sur le papier, les deux équipes ne jouent pas dans la même cour. Paris possède un des effectifs les plus impressionnants d’Europe et a des objectifs très élevés. Nice, malgré sa quatrième place la saison dernière, compte un effectif de qualité mais limité.
Sur le terrain, les hommes de Claude Puel ont le droit de perdre en toute logique face à ce genre d’équipe. Dans ce cas précis, on ne discute plus le résultat mais la manière et l’état d’esprit. Une carence importante qui nécessite d’être comblée au plus vite pour espérer atteindre les objectifs minimum en ligue 1. Claude Puel voulait plus de « haine » de ses joueurs, un changement d’attitude et du caractère. Pourtant, après cette prestation en terre parisienne, l’impression est tout autre. Auteur d’un début de match encourageant, les joueurs paraissent concernés. Mais, assez rapidement l’équipe niçoise va progressivement reculer jusqu’à ne plus faire que défendre.
Dans cette position, l’arrière garde des aiglons est en difficulté, à la limite de la rupture sur chaque action. Luca Veronese retarde l’échéance plusieurs fois, jusqu’à encaisser son premier but d’ibrahimovic de la soirée. Sur le côté droit, Van Der Wiel délivre un caviar pour le suédois venu couper la trajectoire du ballon du bout du pied. Le PSG mène 1 à 0 et peut dérouler à sa guise. Pastore , Rabiot ou encore Cavani s’amuse sans forcer avec la pauvre équipe azuréenne. Le deuxième but arrive, inévitablement. Sur un ballon piqué d’Ibrahimovic, Cavani s’empare du ballon face à Luca Veronese, mais ce dernier le fauche en pleine surface. Pénalty logique transformé par Ibrahimovic et Paris mène 2 à 0.
Fébrile et dépassée sur chaque accélération, la défense niçoise, hormis Pejcinovic ne permet pas d’espérer un autre résultat qu’une défaite. Le Gym réduira bien le score par Pejcinovic sur une de ses rares actions mais Zlatan Ibrahimovitch achèvera définitivement tout espoir de retour, d’un troisième but rageur de la tête. La série noire continue pour les hommes de Claude Puel, après les deux défaites à Bastia et contre Bordeaux. La saison dernière est bien lointaine, aux antipodes de ce Nice apathique et spectateur. Le mal est psychologique agissant comme un véritable virus sur le jeu niçois. Un problème profond à régler, avant de recevoir Saint-Etienne sans Cvitanich et Mendy.
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