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22 novembre 2024

L’OGC Nice termine en beauté

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Photo www.ogcnice.com
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L’OGC Nice n’avait plus gagné à domicile depuis quatre mois. Les supporters, toujours aussi fidèles, commençaient à être frustrés de victoires malgré le bon parcours des Aiglons. Les hommes de Frédéric Antonetti, dans un match sans enjeu, ont offert un spectacle agréable couronné de trois points. Caen s’est mis à l’unisson. Les normands ont proposé un jeu agréable, porté vers l’avant. Ils ont dominé le début du match. Lionel Létizi, suppléant Hugo Lloris, est mis à contribution face à Gouffran notamment puis sauvé par sa transversale après une frappe de Nicolas Florentin.
Les Rouge et Noirs paraissent amorphes. Ederson est discret et les relances approximatives. Anthony Modeste, préféré à Lilian Laslandes, ne parvient pas à se situer par rapport à Baky Koné. Quant au milieu de terrain, l’absence de Florent Balmont, suspendu, se fait ressentir. Seuls les supporters semblent en forme… Et puis David Hellebuyck surgit!
Après une sortie du gardien caennais Benoît Costil qui dégage en touche, le ballon arrive dans les pieds du gaucher de l’OGC Nice. Il voit Costil avancé et de plus de 50 mètre ajuste un lob magistral. Un but étonnant, somptueux, laissant le public incrédule. La patte gauche magique de l’ancien Stéphanois formé à Lyon avait œuvré. A en faire regretter que le but de la saison ait été déjà désigné…

Le match est lancé. Les Aiglons sont réveillés. Les Caennais répliquent. Juste avant la pause, ils égalisent après une balle frappe de Julien Toudic, un des espoirs normands. A la mi-temps, les téléphones portables frétillent… On cherche à connaître les autres résultats. Le suspens de la Ligue1 occupe les discussions…

La deuxième période, les 45 dernières minutes de la saison, se transforme en fête. Les esprits sont libérés. Le jeu est alerte. Dix minutes passent. L’intenable Hellebuyck est taclé dans la surface par Grégory Proment. Monsieur Thual siffle penalty. Baky Koné l’offre à Ederson. Le brésilien transforme et inscrit son septième but de la saison pour son dernier match sous les couleurs azuréennes. Nice mène 2 à 1 et gère tranquillement la fin de la rencontre. Laslandes, Bamogo et Hognon font leur apparition. Les deux premiers cités ont fait beaucoup de bien. Laslandes a apporté son physique, Bamogo sa vista.
Dans les dernières minutes, Hellebuyck, encore lui, centre parfaitement pour Koné qui marque son quatorze buts. La victoire se dessine. Les supporters de la BSN scandent les noms de tous les joueurs.

Au coup de sifflet final, le stade du Ray fête Ederson et tous ses partenaires. Le brésilien fait un tour d’honneur. Le président Maurice Cohen et l’entraîneur Frédéric Antonetti félicitent les supporters. Les joueurs communient avec le public. Nice termine à la huitième place à trois points d’une qualification européenne. Les héros s’appellent Koné (14 buts), Hugo Lloris qui a été le dernier rempart de la meilleure défense du championnat, Hellebuyck, Echouafni et Balmont les poumons, Laslandes et Rool les guerriers, Kanté et Hognon les messieurs Assurance, Ederson le magicien et surtout Frédéric Antonetti, le chef d’un orchestre qui a su parfaitement jouer sa partition.

Merci les Aiglons et à l’année prochaine!

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