Comme pressenti, malgré les sentiments de « patriotisme économique » proclamés par son Maire , le vent de la mondialisation est arrivé dans le football niçois et son club glorieux qui passe sous pavillon chinois.
L’hymne « nissart » Nissa la Bella entonné par les supporters avant chaque match en guise de fidélité passera-t-il la main (et la voix) à celui chinois, par ailleurs au nom évocateur de « la Marche des volontaires »* ?
En fait, c’était bien la volonté, la bonne volonté qui a poussé Jean-Pierre Rivère a investir et à s’investir dans le club quand le déclin paraissait inévitable.
Aujourd’hui, face aux enjeux financiers qui demandent des reins plus solides, il préfère passer progressivement la main en devenant le gestionnaire d’un groupe d’investisseurs sino-américains qui injecteront dans l’OGCN 20 millions environ pour 80% du capital.
Jean-Pierre Rivère restera donc actionnaire à hauteur de 20% après en avoir vendu 31% alors que les autres actionnaires minoritaires sortiront définitivement du groupe.
Même si les réponses aux questions posées lors d’une conférence de presse de présentation du quartet des nouveaux investisseurs ont été réticentes, on a cru comprendre que les transactions se sont faites à la valeur numéraire, à savoir que les anciens actionnaires n’ont pas réalisé de plus-value dans la vente de leurs actions.
Oublié l’échec d’une reprise par un duo anglo-saoudien, le Gym s’apprêterait donc à entrer dans une nouvelle ère qui devrait lui permettre de rester compétitif et surtout devenir beaucoup plus attractif.
Dans leur présentation , les quatre actionnaires (qui n’ont pas dévoilé s’ils agissaient dans le cadre d’une société unique ou séparément) ont surtout souligné la volonté stratégique de développer la marque OGC Nice sur les marchés internationaux et, particulièrement, chinois.
Chien Lee, établi à Miami, et Alex Zheng , chinois de Chine, ont donné l’impression d’être les deux hommes forts du quartet, sont associés dans le business de l’hôtellerie et du tourisme, alors que Paul Conway, un américain, de Miami lui-aussi, et le new-yorkais Elloit Hayes devraient officier comme conseils en stratégie.
Comme déjà dit, la gestion opérationnelle restera entre les mains de Jean-Pierre Rivère et Julien Fournier mais, en fait, d’autres informations concernant la gouvernance du club. seront officialisées dans les semaines à venir.
En tout cas, on a déjà pu constater l’approche typiquement anglo-saxonne des investisseurs: les actionnaires ne font pas les managers mais les choisissent pour mener à bien la stratégie décidée par eux dans le but de valoriser l’investissement.
Qiàngféhg ! (Issa !)
Crédit photo et plus d’infos sur www.ogcnice.com
