Les matchs s’enchainent pour l’OGCNice et l’enjeu grandit à chaque contre-performance. Dimanche, les aiglons affrontent Montpellier pour le dernier match de l’histoire du stade du Ray. L’occasion de rebondir rapidement après la déception de l’élimination en barrages d’Europa League, jeudi.
Une situation difficile pour les joueurs à la fois épuisés psychologiquement et physiquement par le match face à l’Apollon Limassol. Mais, après l’adieu à la Coupe d’Europe, les azuréens doivent se relancer en championnat. En cas de match nul ou de défaite face aux héraultais, le doute risquerait de s’installer dans la maison rouge et noire.
Une rencontre déjà capitale compte tenu du calendrier, trois jours après le match intense de coupe d’Europe et juste avant la trêve internationale. La victoire parait impérative pour la dernière au ray face à un adversaire encore convalescent suite à de nombreux chamboulements à l’intersaison. Le mental devrait avoir une place importante pour les niçois à défaut de retrouver le jeu et l’entente sur le terrain de la saison passée.
Malheureusement, la défense, en difficulté depuis le début de la saison, devrait être reconduite. Le jeu devrait s’orienter autour du jeune Namphalys Mendy, énorme pour ses premiers matchs en rouge et noir. En attaque Dario cvitanich sera la clé du match face à une défense pas plus rassurante côté Montpellier axée autour de Daniel Congré. Le reste du groupe de Jean Fernandez est beaucoup plus séduisant avec de forts potentiels individuels. Cabella en tête, ou encore Stambouli, Montano ou Mounier… Sur le papier Montpellier est favori, mais les hommes de Jean Fernandez restent sur une victoire peu probante arrachée en fin de match face à Sochaux. La faute au départ de plusieurs joueurs cadre lors du titre de champion comme Bellhanda, Bedimo ou l’entraineur René Girard.
Jean Fernandez arrivé à l’intersaison, et très critiqué après son passage désastreux à Nancy, tâtonne encore avec un effectif réduit qualitativement. En prenant en compte ces paramètres les protégés du président Nicollin sont à la portée des hommes de Claude Puel, à condition d’effacer complètement des esprits les dernières prestations. Le Ray lui rêve d’exploser une dernière fois après 85 ans de souvenirs, de joies, de tristesse et de passion. Comptant parmi les derniers bastions du football à l’ancienne, le Ray mérite un hommage de la part des supporteurs et des joueurs à la hauteur de son histoire et de son statut. Une victoire serait la plus belle des transitions entre le passé du Ray et l’avenir de l’allianz Riviera.
