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22 novembre 2024

Lokomotiv Moscou – OGC Nice (1-0) : pas d’exploit

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Il fallait réaliser l’impossible. Le Gym y a cru mais n’y est pas parvenu. Entreprenant, il s’est fait punir par l’efficacité du Lokomotiv Moscou (0-1). La campagne d’Europa League 2017/2018 s’arrête en 16e de finale.


Tout y était, sauf l’essentiel : l’efficacité. Malgré le terrain gelé et le thermomètre cassé (-15°), les Aiglons eurent le mérite d’attaquer la rencontre comme ils l’avaient annoncé : en prenant les devants pour refaire leur retard de l’aller (défaite 2-3 à l’Allianz). Super Mario s’illustra 2 fois en solo dès le début des échanges : en plaçant une torpille des 25 mètres et un coup franc d’un peu plus près. Les deux essais finirent sur la barre (11’ et 19’) et, si le froid n’eut pas cassé les ailes des corbeaux, ces derniers auraient sûrement plané au-dessus des Aiglons, pour sonner le glas de leurs pérégrinations continentales cette saison.

Placé dans 4-3-3 classique, avec Perraud à gauche de la défense, les hommes de la Côte évoluèrent pourtant libérés d’entrée. Offensifs et conscient de leurs possibilités. Trouvèrent des bonnes passes, poussèrent. Ils eurent le malheur de ne pas marquer (Lees-Melou manqua de promptitude sur un centre de Burner (25’), Cyprien et Balotelli frappèrent au-dessus (42′,45’) ) et craquèrent sur la premier tir cadré adverse. Comme un symbole des maux du moment.

Un train qui s’élance doucement finit toujours par tout enfoncer sur son passage. Le Loko termina donc la 1ère période devant. La raison ? Une action confuse conclue par une frappe de Denisov, qui trompa Benitez (1-0, 30’). Avant cela, Anton Miranchuk loupa un duel face au portier argentin, en manquant de précision (27’).

oussés par un public bouillant, confortés par le scénario de cette double confrontation, les Cheminots n’eurent plus qu’à stationner bien bas et à fermer les débats pour passer. Ils essayèrent néanmoins de tuer définitivement le suspense dès le retour sur le rectangle vert. Ari vit sa tête détournée par Dante (46’), Aleksei Miranchuk trouva les gants de Benitez (48’). Derrière, Saint-Maximin, Balotelli et Plea se heurtèrent successivement à la détente de Guilherme avant l’heure de jeu.

Les Aiglons jetèrent toutes leurs forces dans la bataille, en évoluant très haut (la défense prenant place à mi-terrain). Benitez maintint une étincelle d’espoir en repoussant du pied une frappe d’Aleksei Miranchuk (65′), le poteau rouge et noir cogna une tentative de son frangin hors du cadre (67′), mais la mission devint impossible.

Le 4-4-1-1 russe, discipliné comme une armée, accepta les un contre un dans les couloirs mais ferma l’axe à double tour, toujours en supériorité numérique. Et dès qu’ils sortirent de la base, toujours par 3 ou 4, les soldats portèrent le danger. Malgré plusieurs opportunités de part et d’autre, plus rien ne fut marqué.

Dans un hiver polaire, aux confins du continent, l’OGC Nice achève sa campagne européenne.

Et malgré l’âpreté des conditions, on ne peut s’empêcher de penser que le football se vit pleinement dans ce genre de rendez-vous. Il reste désormais à bousculer la hiérarchie actuellement établie en championnat pour y regoûter après l’été. Un beau défi.

LA RÉACTION DE LUCIEN FAVRE

On s’est créé des occasions, surtout en première mi-temps, une ou deux en deuxième. Le problème c’est que l’on n’a pas marqué dans nos moments forts. On tire sur la barre, le poteau, ils marquent en contre. On savait ce qu’il restait à faire pour passer. En deuxième mi temps nous avons essayé mais on n’a pas pu. Ce n’est pas un match déméritant. On y croyait aujourd’hui, tout était possible en football. Si un poteau ou une barre rentrait… Mais c’est clair que le match aller nous fait mal. Quand vous perdez 3-2 à la maison c’est dur. Il y a des regrets sur l’ensemble des deux matchs. Avec plus de réalisme, on aurait pu le faire.

LA RÉACTION DE WYLAN CYPRIEN

A domicile, nous avons payé nos erreurs cash. Et ce soir, l’expérience a fait la différence. Nous étions bien dans le match et avons malheureusement touché la barre par 2 fois. Ils ont eu peu d’occasions, mais ont su marquer avant de verrouiller la partie. C’est la différence entre eux et nous.

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