Le rêve continue donc au sein d’une maison rouge et noire qui, après l’effroyable saison dernière, semble avoir trouvé le bon rythme pointant désormais à une honorable cinquième place à égalité de points avec Valenciennes. Mais ce match contre Nancy sera loin d’être une partie de plaisir pour les protégés de Frédéric Antonetti même s’ils ont su prouver que, malgré les nombreuses absences pour cause de Coupe d’Afrique des Nations, il fallait compter sur eux pour jouer les trouble-fêtes parmi les ténors du championnat. Sur le plan comptable, les deux dernières confrontations tournent à l’avantage des niçois avec un match nul (0-0) l’an dernier et une victoire la saison précédente (1-0) et même si les nancéens ne sont plus venus s’imposer au Ray depuis plus de 25 ans, il faudra tout de même être sur ses gardes face à cette autre équipe surprise de l’édition 2007-2008. Qui aurait dit que, cette années, ce Nice-Nancy allait se jouer sur fond d’Europe ?
Pas de chamboulement à prévoir dans l’effectif niçois qui devra toujours se passer de Vincent Hognon, opéré du genou droit et actuellement en rééducation ainsi que de Yahaya qui a été opéré du métatarse du pied droit. L’équipe devrait vraisemblablement être assez proche de celle alignée en Alsace et il est à espérer que Ederson soit dans une forme aussi étincelante que la semaine passée. Côté nancéen, l’élimination en Coupe de la Ligue face à Lens (3-0) aura certainement laissé quelques traces même si Pablo Correa avait fait largement tourner son effectif pour cette rencontre. Reste tout de même que Nancy est solide défensivement, preuve en est cette troisième place au classement européen des défenses juste derrière le Bayern de Munich et l’Inter de Milan avec seulement 0,55 but encaissé par match. Les attaquants niçois sont prévenus, la citadelle lorraine sera difficile à prendre dimanche !
Un match qui fleure bon l’Europe, il y a bien longtemps que la colline du Ray n’avait pas connu ça et il est presque certain que le stade devrait être copieusement garni, ce dimanche, pour soutenir des aiglons qui, après avoir pris leur envol, planent allègrement sur les cîmes de la Ligue 1.
