Encore une fois, on ne pouvait rêver mieux. Emerse Faé et Loïc Rémy avaient fait une bonne partie du travail en transformant deux occasions permettant ainsi aux leurs de mener 2 buts à 0 à la demi-heure de jeu et même à la pause avec un retour aux vestiaires sur une avance de deux unités au tableau d’affichage. Des niçois certes malmenés par une équipe mancelle bien organisée avec Stromstad et Le Tallec qui poussent pour essayer de réduire la marque avant el discours du coach. Peine perdue et les hommes d’Yves Bertucci rentrent bien avec deux buts de retard dans l’escarcelle sous les tribunes présidentielles du Ray.
On se dit que c’est bien parti mais le récent souvenir lyonnais laisse aussi supposer que tout peut encore arriver et cela ne tardera finalement pas trop car cinq minutes à peine après le reprise de la seconde période Coutadeur se charge de frapper un coup franc, son ballon navigue au sein de la défense niçoise, Ben Frej est à la lutte avec Hellebuyck. Le défenseur niçois dévie le ballon et Letizi, surpris, ne peut que récupérer le ballon au fond de ses filets.
Les manceaux ne se reposent pas sur leurs lauriers et continuent de pousser sur la défense niçoise alors que Bamogo et Mouloungui, après avoir été bien présents en première période, sont curieusement absents des débats. Les coachings se succèdent de parts et d’autres, Bertucci remplaçant Stromstad par Gervinho et Le Tallec par Lamah alors qu’Antonetti lançait Cid et Modeste en lieu et place de Bamogo. Les minutes se suivent et Nice ne trouve aucune solution et c’est même Le Mans qui se montre dangereux avec un centre côté droit de Ben Frej qui trouve la tête de Maïga qui elle-même trouve le poteau de Lionel Letizi. Malheureusement pour les niçois, le nouvel entrant, le belge Roland Lamah, reprend le ballon pour inscrire le second but de son équipe.
Plus que 5 minutes à jouer et les deux équipes n’osent plus se découvrir de peur de finir avec une défaite peut-être plus injuste pour les manceaux que pour les niçois. Finalement le score en restera là et c’est sur un partage des points somme toute assez équitable qu’Antony Gautier siffle la fin d’une rencontre qui ne restera pas dans les annales du football niçois. Reste à retenir les leçons de ces deux dernières rencontres en se félicitant d’une attaque prolixe mais en réfléchissant aux maux qui empêchent les aiglons de garder un résultat. Prochaines étapes donc Rennes avec à suivre la réception de Sochaux puis deux matchs de gala à Monaco et au Ray face aux Girondins de Bordeaux. Toujours calés à la quatrième place ex-aequo avec Le Mans, Bordeaux, le Paris Saint Germain et Grenoble, l’OGC Nice est toujours dans une dynamique positive et pourrait imaginer même mieux si le professeur Antonetti trouve la potion miracle qui permettra à ses protégés de continuer à marquer autant de buts sans toutefois continuer à en prendre. Ha, l’alchimie du football moderne !!!
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