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24 novembre 2024

OGC Nice 3 FC Metz 1 : Des Aiglons dans le vent au Stade du Ray

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La joie de Koné et d'Ederson (photo : Alexandre www.ogcnice.com)
La joie de Koné et d’Ederson (photo : Alexandre www.ogcnice.com)
Les Messins, actuels lanterne rouge de L1 après avoir glané cinq petits points, espéraient créer la surprise sur la Côte d’Azur. Les Rouge et Noir ne devaient pas tomber dans le piège de la facilité. Des tribunes clairsemées, une ambiance intimiste, un horaire inhabituel, un vent frisquet : le Stade du Ray, l’espace d’un après midi, ressemble à un stade Féroïen.

Les premières minutes légitiment le scénario du match piège. Les joueurs de Francis de Taddéo pressent haut et enchaînent les fautes. Les Niçois, eux, enchaînent les fautes techniques. Le synopsis du film Nice-Metz connaît un rebondissement à la 10ème minute qui va modifier le déroulement de la rencontre. Apam, le latéral droit du Gym, dégage son camp loin devant. Sébastien Bassong, le stoppeur Lorrain, sans doute gêné par le vent, prolonge le ballon trop mollement pour son gardien Christophe Marichez. Baky Koné anticipe l’erreur et d’un astucieux lob envoie le ballon au fond des filets. Nice ouvre le score contre le cours du jeu. La première mi-temps reste monotone. Le match n’offre que très peu d’occasions aux supporters du Gym de se réchauffer. Metz ne parvient pas à mettre en danger Lionel Létizi suppléant Hugo Lloris blessé. Florent Balmont est le seul à se montrer à son avantage. Ses percussions se succèdent. Omniprésent, teigneux à la récupération, virevoltant en phase offensive, le milieu Niçois surnage. Une frappe contrée in extremis l’empêche de conclure un slalom spécial made in Balmont à la 30ème. Dix minutes plus tard c’est Lilian Laslandes qui reprend un centre d’Ederson mais le ballon lèche la transversale. A part ça ? Rien…

La deuxième mi-temps est plus intéressante. L’OGC Nice occupe le camp adverse et fragilise ainsi le milieu de terrain et la défense des Messins. Une contre-attaque de Nice avec à la baguette Balmont et Koné. Leoni repousse le ballon sur Ederson lancé. Le Brésilien s’avance dans la surface, s’apprête à ajuster Marichez mais Cédric Barbosa le crochète. Penalty. Baky Koné le transforme et marque son sixième but de la saison. Le break est fait. Les Niçois peuvent jouer libérés. Laslandes voit, quelques minutes après, une tête frôler la transversale après un centre de David Hellebuyck. Le troisième était tout proche. Et il arrive à la 65ème minute. Un coup franc de ce même Hellebuyck dépose le ballon sur la tête de Cédric Kanté qui trompe Marichez. 3-0. Les aiglons ont match gagné. Cédric Barbosa réduit le score rapidement grâce à un beau ciseau retourné après que Létizi eut repoussé un corner du tout jeune Pjanic.

Baky Koné a su faire la différence (photo Alexandre www.ogcnice.com)
Baky Koné a su faire la différence (photo Alexandre www.ogcnice.com)
Nice file tranquillement vers la victoire. Frédéric Antonetti fait souffler Koné et Balmont sortis sous l’ovation des 9000 spectateurs. Les trois points sont mérités et permettent aux aiglons de rester en haut de classement à la septième place avant un déplacement à Lorient qui voudra se racheter d’une lourde défaite 5-3 à Auxerre où la défense bretonne a montré quelques signes de fébrilité. Du côté Messin, on a essayé de construire, de faire du jeu mais ça manquait de précision dans les zones de décision autant en attaque qu’en défense. Cédric Barbosa, milieu défensif puis offensif en second mi-temps, a été le plus en vu. Il était de tous les coups, les bons comme les mauvais. Les bons avec son joli but, son pressing perpétuel et son orientation du jeu. Les mauvais avec le penalty provoqué et son trop plein d’agressivité qui lui valut un deuxième carton jaune en fin de match. Cédric Barbosa est le Cyril Rool de Metz !

Pour évoquer quelques aspects négatifs du côté des Niçois, on n’oubliera pas le début de match quelque peu laborieux où les aiglons paraissaient, à certains moments, un peu perdus sur le terrain. Des errances à ne pas répéter face à des adversaires plus vifs dans les derniers gestes. Sinon que du positif : trois buts marqués, un Baky Koné une nouvelle fois efficace, pas de cartons jaunes et aucun blessé à déplorer. De quoi donner le sourire à Frédéric Antonetti et à tous les supporters de l’OGC Nice. Souriez vous êtes au Ray !

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