Battu par l’ASSE (0-2), samedi, l’OGC Nice a chuté à la 19ème place du classement du championnat de Ligue 1. Cette situation déplaît fortement à l’ancien n°2 du club, Patrick Governatori, qui s’en prend notamment à l’ex-entraîneur, Éric Roy, et ne cache pas ses envies de changement(s).
Défait samedi, à domicile, par l’AS Saint-Étienne (0-2), le Gym a glissé dans la zone de relégation (19e). Cette situation plombe les ambitions fixées cet été par le président, Jean-Pierre Rivère.
Ancien directeur général de l’OGC Nice, Patrick Governatori (actionnaire minoritaire du club, 22 %) goûte très peu à la politique menée depuis le début de l’exercice 2011-2012.
Governatori tance Roy et veut Courbis
À ses yeux, le responsable est Éric Roy, ancien entraîneur, désigné manager général, il y a une semaine. « On paie un recrutement de m… . (Samedi, contre Saint-Étienne) Abriel n’a pas fait un match acceptable, et tu l’as pour trois ans. (…) Dja Dje-Dje, Guié-Guié et Pentecôte ont inscrit un but à eux trois en L1 cette saison. Il y a eu plein d’erreurs », a-t-il lancé sur lequipe.fr.
En outre, Patrick Governatori stigmatise la promotion de René Marsiglia (ancien adjoint d’Éric Roy), la semaine dernière : « Le remaniement récent, c’est mettre une jambe de bois à la place d’une jambe de plâtre : ça ne change rien. Pour moi, si rien n’est fait, on va en Ligue 2. »
Avant d’estimer que Rolland Courbis, consultant foot sur RMC serait l’homme de la situation : « Il faut un entaîneur confirmé et pour moi, (il) serait la solution. »
Comment Jean-Pierre Rivère prendra-t-il la furie de l’ancien n°2 du club ?