Tout avait pourtant si bien commencé avec un stade comble, une ambiance survoltée et une ouverture du score de Mounier après seulement 5 minutes de jeu. Mais, malgré une volonté certaine, les niçois ne pourront finalement pas grand chose face à un jeu lyonnais appliqué et bien en place qui finalement sortira vainqueur de ce premier épisode de la saison 2011/2012 de Ligue 1.
Dès le coup d’envoi, les aiglons prenaient le jeu à leur compte et les corners s’accumulaient pour des lyonnais surpris par la fougue azuréenne. C’est sur le troisième d’entre-eux que Mounier, bien placé dans la surface lyonnaise, expédie le ballon dans les filets d’un Lloris impuissant. Le stade peut exulter, le scénario ne pouvait pas mieux commencer d’autant que les protégés d’Eric Roy repartent de plus belle à l’assaut de la défense des Gones. C’est justement sur un contre né d’une interception lyonnaise que le trublion Lisandro Lopez en profitera pour égaliser d’un coup de patte qui laisse Pejcinovic et Ospina sur le carreau. Cinqs minute de bonheur et tout est à refaire côté niçois.
Dès lors, les Bastos, Gomis et Lisandro Lopez commencèrent à mettre le pied sur le ballon et la machine lyonnaise démontrait que la préparation estivale avait été des plus profitable au jeu de l’OL. Malgré une belle tentative de Mabiala qui oblige Hugo Lloris à briller dans son ancienne antre, ce sont les hommes de Rémi Garde qui poussent cette fois sur la défense rouge et noire et ce qui devait arriver arriva, à la demi-heure de jeu, Kallstrom oblige Ospina à une horizontale sur une belle frappe mais le portier azuréen ne peut sécuriser le cuir. Corner. Sur le coup de pied de coin la défense niçoise peine à se dégager et c’est Gomis en en profite, du droit, pour porter la marque à 2 à 1 en faveur des siens. Douche froide au Ray et l’inquiétude gagne même les tribunes niçoises quand le poteau vient sauver l’ange gardien colombin sur un nouveau corner et une nouvelle occasion de Cris. Nice souffre mais ne rompra finalement pas quand Stéphane Lannoy siffle la fin de la première période.
Quelques pan-bagnas et pissaladières plus tard, les choses ne vont toujours pas mieux sur le terrain avec un deuxième période qui tourne à nouveau à l’avantage des visiteurs. Cissokho est intenable dans son couloir et enchaine les centres à destination d’un Gomis heureusement pas en réussite tout comme Hellebuyck qui s’enfonce dans la défense lyonnaise mais pousse son ballon un peu trop loin dans les derniers mètres l’offrant à une Lloris qui n’en demandait pas tant. Le jeu est fluide et rapide côté OL et c’est en trois ou quatre passes maximum que les joueurs du Président Aulas parviennent aux abords de la surface de réparation niçoise. On rentre dans le dernier quart d’heure et nouveau coup franc pour la patte de Kallstrom qui trouve son compère Lisandro Lopez. L’attaquant lyonnais trouve Ospina sur son passage mais malgré la superbe parade du gardien niçois, Gonalons vient faire taire un stade du Ray qui avait repris de la vigueur pour les dernières minutes de la rencontre. Mouloungui avait bien l’occasion de réduire la marque mais les efforts fournis par le seul attaquant véritable côté niçois ne lui permirent pas de profiter d’une belle occasion finalement contrée par Cris. Bastos et Pied, entré à la place de Briand, auraint pu aggraver encore la marque et une situation difficile mais le score ne bougera finalement plus pour cette première défaite, somme toute assez logique, de l’OGC Nice dans cette Ligue version 2011/2012.
Certes les « Trezeguet, Trezeguet » scandés des tribunes Sud et Nord et jusqu’aux Honneurs donnent bien le ton d’une soirée durant laquelle la présence d’un véritable attaquant aura fait cruellement défaut à un OGC Nice qui a tout de même montré de belles choses et qui devra, dès samedi prochain, éviter de prendre l’eau…à Evian !
