A moins de 20 jours de la reprise, L’OGC Nice se teste par une série de matchs amicaux. Défait 1 à 0 par le Raja Casablanca, les hommes de Claude Puel vont affronter les grecs du PAOK Salonique. L’occasion de faire le point sur l’effectif, les attentes pour la saison à venir et les réels objectifs.
Après une saison quasiment parfaite couronnée d’une place qualificative pour les barrages de l’Europa League, il sera difficile de faire mieux pour la saison 2013/2014. Et ce pour plusieurs raisons.
Premièrement, l’OGC Nice disposait du statut d’équipe surprise l’année dernière. Beaucoup d’équipes ont pu sous-estimer les capacités des aiglons, loin d’être favoris pour une place européenne sur le papier. Une chose est sûre, le schéma sera tout autre cette année. Le statut des Niçois a changé et beaucoup d’équipes voudront s’offrir le scalp du dernier quatrième du championnat.
Deuxièmement, la solidarité affichée par le groupe la saison dernière va être difficile à retrouver. Renato Civelli, fidèle comparse de Dario Cvitanich est parti sous d’autres cieux. Et, l’attaquant argentin en plus de réclamer un plus gros salaire, voit le départ du défenseur comme un coup dur. Et même si le Président Rivère affirme vouloir garder Cvitanich, le joueur, lui, réfléchit à son avenir. Pour l’heure, absent du groupe retenu face au raja Casablanca, il est bien présent dans celui qui affrontera le PAOK Salonique. D’autres joueurs ont, eux aussi, douté avant de finalement prolonger leur bail rouge et noir comme l’ailier Eric Bautheac ou encore Didier Digard en passe de prolonger également. Pour l’heure, il est prématuré de penser que ces joueurs reproduiront les mêmes performances au niveau statistiques.
Troisièmement, en cas de qualification pour les poules de l’Europa League, l’OGC Nice jouera quatre compétitions (Coupe de la ligue, coupe de France, championnat et Europa League). Malgré la perte d’un seul élément, l’effectif est un petit peu trop juste quantitativement pour jouer sur tous les tableaux. Le staff est encore à la recherche d’un défenseur central et pourrait voir à palier le départ de Dario Cvitanich. Claude Puel devra donc faire attention à ne pas épuiser son groupe pour éviter de le payer en fin de saison. On se rappelle des mésaventures d’Auxerre, Toulouse ou encore St Etienne, tous qualifiés en coupe d’Europe et à la peine en championnat.
Mais, derrière ces signaux pessimistes, subsistent d’autres raisons d’y croire. Il faut souligner tout d’abord la sérénité du staff tout comme la montée en puissance de plusieurs jeunes du centre et l’arrivée du nouveau stade. Beaucoup de paramètres que n’ont pas les trois quart des clubs de ligue 1. Le club niçois souhaite grandir et s’installer durablement au plus haut niveau grâce à la qualité de ses infrastructures, de ses jeunes pousses et les éventuelles rentrées financières apportés par le grand stade. Un pari sur l’avenir qui séduit les supporters qui devront être conscients de la difficulté de la saison qui s’annonce. Mais Si les aiglons passent le cap 2013/2014 sans embûches, l’avenir pourrait alors être des plus radieux.
Crédit photo : www.ogcnice.com (Alexandre Debbache)
