« L’association veut bien signer la convention mais pas avec le Président Cohen. Des dysfonctionnements et des manquements graves seraient de mise au club. La gestion catastrophique et désastreuse de Maurice Cohen avec un audit à la clef. » Le Prédisent de l’OGC Nice énumère la liste des griefs avant de proposer ses réponses.
« Nos bilans consultables sur Internet montrent des bénéfices récurrents. La gestion de Maurice Cohen a donné des bénéfices de 939.000 € en 2002-03, 908 000 € en 2003-04, 1 918 000 € en 2004-05 et 1 525 000 € l’an dernier. Pas vraiment calamiteux comme gestion !
Je suis fier des résultats de notre travail et de pouvoir investir sans demander sans cesse aux actionnaires de mettre la main à la poche pour améliorer le club. Quant à l’accusation de détournements, c’est un détournement de quoi… de mineurs, de fonds, d’actifs ou d’avion. Beaucoup de bruits circulent mais je ne sais pas de quoi je suis réellement accusé car je n’ai encore rien reçu d’officiel. Je me sens très à l’aise dans ce dossier et je considère qu’on a essayé de me salir et qu’en fonction des éléments, je saurai me défendre. »
La guerre a été déclarée et le torchon brûle donc bien entre l’association et la SASP OGC Nice. Certes, le club se serait bien passé de cette nouvelle affaire et Maurice Cohen a décidé de ne plus répondre à aucune question sur ce sujet après la conférence de presse. « L’intérêt général doit primer et nous devons travailler en toute sérénité. J’espère que nous pourrons enfin nous asseoir à une même table pour avancer enfin, cela n’a jamais été possible jusqu’à présent ? »
« Si demain je dois de ne pas signer la convention pour le bien du club, je ne signerai pas. Je veux tout faire pour le bien de ce club qui est venu me chercher au Cavigal. » Le Président rouge et noir est prêt à faire des concessions tout en précisant que ce n’est pas avec lui-même que la convention devait se signer mais avec la SASP.
Alors, querelle d’hommes ou véritable volonté de faire au mieux pour l’intérêt du club ? Chacun voit midi à sa porte et croit détenir une vérité absolue, il est a espérer que la réunion de travail promise lors de la conférence de presse pourra, d’une part avoir lieu, et d’autre part ne pas accoucher d’une nouvelle « embrouille » qui appesantirait un peu plus un climat tendu au sein d’un club qui aurait plutôt besoin de calme et de sérénité pour lutter contre la relégation encore toute proche.
« Je suis revitalisé et j’ai envie de me battre avec ce superbe coach qu’est Antonetti et cette équipe qui a retrouvé la rage de vaincre et de s’en sortir. Je n’ai pas l’intention de lâcher le morceau et je n’ai rien à foutre de ce que certains pensent de moi. »
La phrase de fin de la conférence de presse de Maurice Cohen tombera comme couperet renvoyant ainsi ses détracteurs dans des 22 habituellement réservé aux homologues rugbymen. Carnaval a été celui de la grande mêlée et certains semblent encore avoir « la tête dans le paquet ».