L’OGC Nice reçoit ce samedi soir (20h), Montpellier, classé 7ème avec le même nombre de points (13), pour une troisième victoire consécutive. Bien en jambes, la semaine dernière, avec deux belles victoires contre Lille et à Monaco, les Niçois veulent confirmer leurs bonnes dispositions et prendre leurs aises au classement.
Ça va mieux et même beaucoup mieux au sein de l’OGC Nice. Dix jours après l’intervention du président, Jean-Pierre Rivère, les Aiglons ont retrouvé des couleurs. Une victoire convaincante contre Lille (1-0) et la victoire dans le derby à Monaco (1-0) au terme d’un match plus qu’abouti. Avant la 9e journée, Nice pointe à la 8e place du classement avec 13 points soit deux points de retard sur Lille, 3e et six d’avance sur Evian, 17e et premier relégable.
Mais attention, dans le camp d’en face, Montpellier, juste devant au classement (7e, 4 victoires, 1 nul, 3 défaites) n’est pas un adversaire à prendre à la légère. Avec seulement quatre buts encaissés en huit matches, le club de l’Hérault est la deuxième meilleure défense derrière Lille, battue à l’Allianz Riviera il y a 15 jours… Rolland Courbis, l’entraineur héraultais, s’appuient sur des hommes d’expérience tels que Vitorino Hilton, Souleymane Camara et Kevin Berigaud. La venue de Montpellier sera l’occasion de revoir Anthony Mounier, ex-Niçois entre 2009 et 2012, l’homme clé du début de saison.
« A l’extérieur, Montpellier est très costaud, ils font les efforts ensemble et sont difficiles à bouger. J’attends de mes joueurs un gros investissement après deux très bons matches où on a montré du jeu, de l’implication et un volume de jeu intéressant. » avouait Claude Puel en point presse cette semaine.
Côté Niçois, les blessés de longue date (Cvitanich et Traoré) sont toujours absents et mauvaise nouvelle Romain Genevois, victime d’une contracture à l’entrainement déclare forfait tout comme le jeune Albert, pas encore remis de son coup au genou. L’absence de Genevois pourrait peser alors que son duo avec Mathieu Bodmer fonctionnait à merveille. Les révélations de ce début de saison sont bien là : Jordan Amavi, parfait remplaçant de Kolodziejczak parti à Séville, « Papy » Mendy, indéboulonnable au milieu et Carlos Eduardo qui montre depuis 3 à 4 matches son réel potentiel.
« Je joue là où me dit le coach. Pour moi, le plus important c’est d’être sur le terrain et aider mes coéquipiers. Je dois dire que j’ai été impressionné par les supporters, je ne m’attendais pas à ça. » racontait Carlos Eduardo pour son premier passage devant la presse mercredi dernier.
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