Les aiglons rentreront aux vestiaires avec un seul petit point face à un Olympique Lyonnais qui fera finalement la bonne opération de l’après-midi. La dernière journée sera donc décisive même si les azuréens ne sont plus maîtres de leur destin qi se jouera aussi lors d’un Lille-Saint Etienne fleurant bon l’Europe.
Tout était réuni pour que la fête soit des plus grandioses avec un tifo qui s’entendait dès la descente du tram et un stade archi-comble d’un public tout acquis à la cause rouge et noire. Première surprise, le nouveau logo du club qui a fait peau neuve et avec succès à en croire les premiers commentaires fusant dans les travées des tribunes. Les deux équipes pouvaient entrer dans un antre chauffé à blanc pour un de ces matchs qu’un footballeur professionnel rêve de jouer. Une première période qui commença avec un avantage aux visiteurs qui monopolisaient le ballon mais sans pour autant se montrer dangereux. La première banderille niçois allait venir juste après le quart d’heure de jeu avec au départ Cvitancih qui trouve bien Digard qui à son tour prolonge sur Bosetti, mais le jeune niçois ne peut trouver le cadre bien gêné par Gourcuff. Le jeu s’équilibre mais les Lyonnais restent toujours en pointe et il en faut d’un sauvetage de Kolodziejczak devant Benzia pour que les Lyonnais n’ouvrent la marque. Une dernière tentative de Dabo bien captée par Ospina et M. Turpin pouvait siffler la fin de la première période. Le stade du Ray pouvait à nouveau respirer, l’espace d’une pissaladière et d’une boisson.
Et il ne fallait pas remonter trop tard de la buvette si on ne voulait pas rater le premier fait marquant de la rencontre avec un penalty incontestable sur Dario Cvitancih qui se fera justice lui-même en ouvrant le score dans les premières minutes de jeu (1-0). L’OL est stoppé net et les premières fautes pleuvent avec un carton à la clé pour Koné puis Grenier. L’heure de jeu est atteinte et les regards se font plus fréquents que le chrono du tableau d’affichage. Digard fait briller Lopes, Malbranque en fait de même avec Ospina mais les buts des deux anges gardiens restent inviolés. L’heure de jeu est atteinte et les esprits s’échauffent avec deux nouveaux avertissements pour Civelli et Gonalons. Lisandro Lopez remplace Malbranque pour les Lyonnais et Jérémy Pied entre à la place e Bosetti pour les Niçois. Grosse frayeur à la 72ème minute quand Gomis bute sur Kolodziejczak avant de servir Lisandro Lopez qui tergiverse pour finalement se faire contrer par Pied. Plus qu’un quart d’heure de jeu et nouvel épisode heureux pour les Niçois avec, après une deuxième faute, l’exclusion méritée pour Gonalons. Cela tournait plutôt bien côté rouge et noir mais le rêve allait être de courte durée suite à une faute et un coup franc à 30 mètres du but d’Ospina. Clément Grenier se charge de l’exécution et expédie une frappe limpide qui se loge en pleine lucarne du gardien niçois (1-1).
A onze contre dix, les hommes de Claude Puel tenteront tout pour renverser une nouvelle fois la vapeur tout en se montrant très attentifs aux incursions lyonnaises. Les Niçois poussent mais Cvitanich voit son tir contré et le corner à suivre être bien renvoyé par l’arrière-garde lyonnaise. Claude Puel fait son dernier changement en faisant entrer Bahoken. Bonne pioche pour le coach azuréen car le nouvel entrant se montre vite à son avantage et adresse un centre parfait à Dario Cvitanich qui ne peut assurer sa reprise qui s’envole dans la tribune Sud. Un dernier coup franc comme une dernière chance mais rien n’y fera et c’est sur un score de parité que M. Turpin siffle la fin de la rencontre.
Rendez-vous donc, samedi prochain, à Ajaccio pour une dernière journée et une victoire obligatoire pour des Niçois qui n’ont pas encore fini de rêver aux étoiles européennes…
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