Les bourreaux aubois du week-end auront remué un peu plus le couteau dans une plaie déjà bien ouverte et malgré une détermination visible en première période les aiglons, réduits à 10 après 20 minutes de jeu suite à l’expulsion de Fanni, devront finalement rendre les armes en terre troyenne avec une nouvelle défaite sur le score de 2 buts à 0.
Après Le Mans, Toulouse et Lyon, Troyes fait tomber une nouvelle fois les hommes de Frédéric Antonetti d’un piédestal que le Président Maurice Cohen avait déjà fait vaciller ces derniers jours en interpellant certains joueurs qui, selon lui, ne donnaient pas le meilleur d’eux-mêmes sur le terrain en faisant preuve parfois même d’une certaine suffisance. Le manque d’agressivité et de combativité auront fait sortir de ses gonds un Maurice Cohen qui désire voir ses protégés « mouiller le maillot » en précisant qu’une prise de conscience collective est nécessaire.
Côté coach, Frédéric Antonetti se veut plus rassurant après cette nouvelle déconvenue «C’est la loi des séries, et les séries, on ne sait pas quand elles vont finir. Je ne suis pas inquiet, nous finirons en milieu de tableau ! (sourse France Football)» C’est tout le mal que l’on souhaite à l’entraîneur insulaire qui a noté des choses positives dans le match contre Troyes et qui doit déjà penser à la composition de l’équipe qu’il alignera en Coupe de la Ligue avec un retour probable de Damien Grégorini dans les buts niçois.
Ce n’est pas quand même pas cette nouvelle défaite dans un match de mal classés qui viendra apporter de la sérénité dans une équipe niçoise qui devra pourtant s’armer de toute sa détermination pour aller défier l’AS Nancy, mercredi prochain, dans un 16ème de finale de la Coupe de la Ligue qui rappellera des souvenirs proches aux joueurs comme aux supporters…souvenirs, souvenirs.
Ensuite, ce sera le retour dans leur nid du Ray pour les coéquipiers de Cédric Varrault qui recevront une équipe de Valenciennes venant de décrocher sa deuxième victoire de la saison face à Nantes pour porter son capital points à 8 unités avant de recevoir Monaco en Coupe de la Ligue. Il ne faudra certes par se risquer à louper la marche valenciennoise car l’étape suivante à Lille risque fort d’être déjà cruciale.
Les années se suivent mais ne se ressemblent pas au Gym et les jours qui viennent seront certainement compliqués à gérer pour le staff et l’ensemble des joueurs de la maison rouge et noire car la crise ne vaut que si elle est prise à bras le corps par tous et, nul doute, que les décisions prises par chacune des parties le seront pour tenter de sortir au plus vite le club de cette mauvaise passe avant qu’elle ne se transforme irrémédiablement en impasse.