Déterminés et solidaires, les hommes de Frédéric Antonetti ont trouvé les ressources nécessaires pour résister jusqu’au bout face à la plus belle équipe de ce championnat de Ligue 1 qui restait toutefois sur deux revers consécutifs (2-0 face à Toulouse, 1-2 devant Bordeaux) et qui avait à cœur de se racheter devant son public. L’esprit commando demandé avant la trêve par le coach insulaire était bien présent sur le terrain samedi soir comme dans le jeu niçois et chacun espère que le but inscrit par Bakary Koné sera le détonateur de la nouvelle bombe rouge et noire.
« Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un vestiaire heureux et j’ai une pensée, ce soir, pour Maurice Cohen. » Frédéric Antonetti, qui n’est toujours pas fixé sur son sort pouvait avoir le sentiment du devoir accompli et de rajouter « Nous avons terminé avec cinq joueurs de 20 ans et un de 18 ans. Lyon est un grand d’Europe et nous sommes contents d’avoir obtenu un nul sur son terrain. ». « Avec tous les rebondissements dans la semaine, on tenait à montrer que nous étions une équipe courageuse. On a tenu, on mérite ce nul, nous avons essayé de ne pas fermer le jeu. » Florent Balmont, lui aussi, retient cette belle performance et espère en des jours meilleurs.
Certes, Bakary Koné aura été le buteur providentiel de la soirée mais l’OGC Nice, une nouvelle fois, doit une fière chandelle à son portier Hugo Lloris auteur d’une performance de très haut niveau qui aura fait baisser l’habituelle fièvre d’un samedi soir à Gerland. Côté lyonnais, Baros aura signé son arrivée avec un but et un carton jaune alors que Govou et Cris auront été les meilleurs gones sur le terrain.
Et maintenant…
Et ce fameux demain sera composé de deux rencontres capitales à domicile face à Bordeaux (03/02) et Troyes (10/02). Il reste donc à espérer que le mois de février, le plus court de l’année, permettd aux aiglons d’engranger un maximum de points afin de ne pas en faire le mois le plus long dans les esprits de chacun.
Important donc de capitaliser les deux matchs au ray pour ensuite aller défier Valenciennes sur ses terres (17/02) avant de recevoir les lillois d’un certain Claude Puel (24/02).
Pour l’heure le classement ne sourit pas encore aux niçois qui sont toujours scotchés à une dix-neuvième place, synonyme de relégation, à trois longueurs des nantais qui ont raté une belle occasion de sortir de la zone rouge en perdant chez eux face à Lorient (0-2) et à quatre points du Paris Saint Germain et de Troyes qui doivent se contenter du partage des points face à Sochaux (0-0) et Toulouse (1-1).
L’avenir paraît moins sombre du côté d’un Gym orphelin d’un Président et dont le résultat du conseil d’administration qui se tient aujourd’hui est attendu par l’ensemble des supporters qui peut encore savourer pour quelques jours ce merveilleux « jack-pot lyonnais ».
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