Alors que l’heure de jeu venait de s’écouler, Cabaye, bien servi par Keita, résiste à Abardonado et Kanté pour égaliser d’un superbe tir croisé. Les oreillettes ou le portable vissé à l’oreille, les spectateurs font grise mine, un nul laisserait leurs favoris dans l’antichambre de la ligue 2. C’est alors que le festival Koné redémarre avec un premier but fort injustement refusé pour hors jeu puis une seconde réalisation bien valide suite à une frappe de Laslandes repoussée par le gardien lillois. Nouveau moment de plénitude dans l’enceinte niçoise qui pèse réellement le pour de cette victoire qui semble se dessiner. La défense est bien en place, le ballon circule bien, Lloris est comme à son habitude impeccable dans sa prestation et, contrairement à l’an dernier qui ne remonte qu’à quelques semaines, les aiglons assurent le jeu et amènent les dogues tout doucement à la niche en 94 minutes chrono.
Certes, on se serait bien passer de l’expulsion de Balmont qui quittera le terrain de jeu en compagnie du lillois Plestan juste après la demi-heure de jeu mais, comme dirait un voisin de tribune «Il faut ce qu’il faut..». Il le fallait et bien les niçois l’ont une nouvelle fois fait. Une victoire qui aura donc une saveur particulière ce soir dans l’esprit de ce commando rouge et noir qui est en train de réaliser une mission presque parfaite alors que beaucoup l’avaient imaginée impossible.
Les finales se suivent et se ressemblent dans la capitale de la Côte d’Azur et les rois étaient treize ce soir pour venir, une nouvelle fois, transformer un essai qui aurait pu être le dernier pour une équipe qui fait aujourd’hui plaisir à voir jouer. Les mêmes supporters oreilletisés et portabilisés annonce la victoire du XV de France face au Pays de Galles et avec la victoire de l’Italie en Ecosse ce samedi soir pouvait largement mériter sa fièvre.