Avec une seule victoire en 5 matches, l’OGC Nice auparavant bien placé pour la troisième place à dégringoler au classement. Ce dimanche face à Troyes, la victoire était impérative pour rester dans la course à l’Europe.
Dès le début de ce match, les Niçois se placent très haut sur le terrain et essaient de cibler la profondeur. Les hommes de Galtier s’installent rapidement dans le camp troyen et tentent de casser les lignes par des passes de Boudaoui et Rosario. Plusieurs tentatives s’enchaînent, mais c’est Gouiri à la 10e minute qui est à l’initiative du premier coup de chaud sur le but de Moulin.
À force de vouloir à tout prix casser les lignes avec des passes compliquées, les erreurs se multiplient côté azuréen. Troyes essaye de profiter de ces maladresses en se portant vite vers l’avant et en s’appuyant sur la vitesse de ses pistons. Néanmoins, Nice se replie bien et arrive à maîtriser les contres troyens.
Après la demi-heure de jeu, l’ESTAC commence à avoir un peu plus la possession et arrive à récupérer haut les ballons. Ils mettent régulièrement des bons centres dans la surface, mais les rares frappes cadrées sont bien captées par Benitez.
Juste avant la mi-temps, les Aiglons ont une nouvelle occasion d’ouvrir le score, mais encore une fois ça manque dans le dernier geste.
À la mi-temps, le Gym rentre aux vestiaires avec le sentiment qu’il aurait pu mener au score. C’est leur incapacité à finir devant le but et à adresser de bonnes passes pour mettre leurs attaquants dans de bonnes conditions. A la fin de ces 45 premières minutes, les Aiglons ont subi face à la ténacité et à l’explosivité des Troyens.
Les Troyens sont plus hauts en seconde période, la fin de première mi-temps semble leur avoir donné confiance. Les niçois se présentent plusieurs fois près de la surface troyenne, mais comme dans le premier acte, aucune justesse dans la finition ou dans la dernière passe.
Troyes gère bien les contres mais Nice arrive à préserver le nul. Toutefois, Dante est proche de provoquer un penalty, mais l’arbitre ne bronche pas.
Après l’heure de jeu, les Aiglons ont le monopole du ballon, mais n’arrivent presque jamais à cadrer. Les nombreux centres qui viennent des côtés sont beaucoup trop imprécis et Jessy Moulin n’est jamais inquiété.
Ce sont les remplaçants niçois qui vont apporter un nouveau souffle dans cette rencontre. D’abord, c’est Evan Guessand aurait pu ouvrir le score, mais Moulin effectue un arrêt réflexe de la poitrine. Quelques minutes après son entrée, c’est Daniliuc à la suite d’un corner qui frappe, le ballon frôle le poteau. On retrouve l’Autrichien juste avant la fin du temps réglementaire, sur un centre, le ballon est contré de la main, mais l’arbitre ne dit rien. Les niçois poussent encore dans ces derniers instants et ce sont les entrants qui vont faire une nouvelle fois la différence. Suite à un coup franc tiré par Kluivert, Thuram (rentré à l’heure de jeu à la place de Boudaoui) prend le ballon dans la surface et donne à Guessand (rentré à la place de Dolberg) qui le lui remet parfaitement. L’ancien de l’ASM contrôle subtilement et déclenche un tir, le ballon file dans le petit filet droit de Moulin ! 1-0 pour le Gym deux minutes avant la fin de ce match !
On croit la victoire scellée pour l’OGC Nice, mais sur sa dernière possession Troyes s’installe dans le camp azuréen. Palmer-Brown centre du côté droit et Tardieu reprend de la tête, mais Benitez effectue une belle parade. Quelle frayeur pour le Gym.
Avec cette victoire face à Troyes, Nice reste dans la course aux places européennes. Ce sont trois points qui ont été arrachés grâce au but de Thuram. Le Gym a cependant délivré une prestation très moyenne et le match nul n’aurait pas été démérité. Offensivement, Nice n’a que très peu mis en danger les Troyens. Seulement trois frappes ont été cadrées dans cette rencontre. Le match à Bordeaux, pire défense de Ligue 1 au 21e siècle, le 1er mai prochain sera peut-être l’occasion de retrouver des sensations en attaque. D’ici là, l’OGC Nice recolle à la cinquième place du classement.