En grande difficulté depuis deux mois, l’OGC Nice se déplace chez le leader lyonnais ce samedi (16h). Bousculés à l’entraînement ce vendredi par une cinquantaine de membres de la Brigade Sud (fumigènes, insultes, arrêt de la séance), les Aiglons ont un besoin urgent de points. Crise ? Oui. Profonde ? Pas encore.
Cette fois, il y a danger. Avec seulement cinq petits points d’avance sur le premier relégable, Toulouse, et neuf matches à jouer, la situation est loin d’être confortable. Nice n’a plus gagné depuis deux mois et ce très beau succès à 10 contre 11 face à l’Olympique de Marseille. Pis, contre Guingamp, la semaine dernière, les Niçois ont montré un visage très inquiétant. Dans ce match si particulier (à huis-clos), la défense a sombré et l’efficacité, en attaque, a encore semblé bien pâle.
« Moralement, c’est difficile d’enchaîner les défaites. […] Il faut surtout ne pas baisser la tête, le coach nous pousse sur cette voie-là, et j’espère que l’on va réagir dès samedi, avec ce déplacement à Lyon où l’on veut aller prendre les 3 points » avoue Llyod Palun, de retour dans le groupe.
La course au maintien débute dès ce samedi, à Gerland mais c’est surtout début avril que les Aiglons devront prendre des points avec la réception d’Evian, concurrent direct et Reims, tout aussi en danger. Pour ce déplacement, Claude Puel bouscule ses plans. Exit Mouez Hassen, retour de Joris Delle. Didier Digard pourrait retrouver une place de titulaire tout comme Lloyd Palun. Souleymane Diawara et Grégoire Puel sont encore suspendus.
Attention en face, c’est une équipe lancée vers l’objectif « titre de Champion » qui entrera sur le terrain surmotivée. Malgré trois absents de marque, Lacazette-Bedimo-Umtiti, tous trois suspendus, l’OL devrait être compétitif. Le faux-pas à Lille (défaite 2-1) a été oublié avec la démonstration à Montpellier (victoire 5-1). Cependant, le 0-0 à Marseille n’a pas été si convaincant. Des Gones bousculés pendant 80 minutes sur les bords de la Méditerranée, qui ce samedi, pourront compter sur le retour de leur maître à jouer, Yoann Gourcuff. Avec un Nabil Fékir sur un nuage (convocation en Equipe de France ce jeudi) et un Njie en réussite, la défense niçoise devra être à 120%.
« On ne va même pas à Gerland en outsider, car tout le monde pense qu’on va prendre une volée… On a un calendrier très compliqué, donc c’est à nous de prendre des points le plus vite possible pour remonter au classement, et on en a déjà pris conscience depuis un petit moment » expliquait Mathieu Bodmer en point-presse.
Dans le pire des cas, à l’issue de cette 30e journée, les hommes de Claude Puel n’auraient plus que deux points d’avance sur la zone rouge. Avec un maintien qui se devrait se jouer aux alentours des 40-41 points, c’est un mois d’avril sous haute tension qui attend l’OGC Nice.
Crédit photo et plus d’informations sur www.ogcnice.com
