Petit rappel de qui est Adrien Tameze :
C’est un footballeur français né à Lille. Il fait ses premières classes dans les clubs de la région lilloise puis il signe à l’AS Nancy-Lorraine. Il y réalise deux matchs de coupe de France en 2013. Laissé libre à l’issue d’un contrat non levé, Adrien Tameze revient dans le nord de la France. Il effectue un essai concluant à Valenciennes, dans un club de Ligue2 en 2005.
Il évolue à ses débuts en CFA2, jusqu’en juillet 2015 où il signe enfin son premier contrat professionnel avec le club pour une durée de 3 ans. Il inscrit son premier but le 31 juillet du même mois, face au Red Star FC. Il devient un titulaire à part entière de l’équipe. Malheureusement, il perd sa place en seconde moitié de saison, après quatorze matchs. Lors de sa seconde saison, il redevient un élément incontournable du 11 nordistes. Il attire rapidement l’œil de plusieurs clubs. C’est finalement l’OGCN qui le recrute à l’ouverture du mercato d’été, le 9 juin 2017.
Entretien avec Adrien Tameze, le président Rivère ainsi que le coach Lucien Favre.
Qu’est ce que vous connaissez d’Adrien, Coach Favre ?
Pas beaucoup, j’ai parlé avec lui depuis qu’il est arrivé, petit à petit. Je savais qu’il jouait à Valenciennes, j’ai regardé quelques images de ce club. Comme dit le président Rivère, « c’est un joueur qui a de la qualité, il faudra travailler avec. »
On n’a déjà parlé sur certains détails, on n’y travaille de plus en plus. Ce qui est intéressant c’est qu’Adrien à un vrai potentiel à développer.
Ça va prendre un petit peu de temps, mais le plus important, c’est qu’il y est le potentiel et la volonté d’avancer.
C’est une étape importante pour lui, il était à Valenciennes en D2. Maintenant, il est ici à Nice. C’est quand même un peu autre chose. Il a a qualité indiscutable, en tout cas sur ce que l’on voit. On n’a pas fait de match 10 contre 10 ou 11 contre 11, mais.
Adrien comment on prononce ton prénom ?
C’est Tameze, c’est écrit Tamèze, mais on dit Tameze.
Pourquoi avoir choisi le GYM Adrien ?
C’est un club qui depuis quelques années ne fait que de grandir, avec aussi une qualité de jeu qui a été assez impressionnante tout au long de la saison. C’était aussi important pour moi d’avoir une équipe qui joue au ballon. Quand on vient de Ligue 2 et on arrive dans un club de Ligue 1 ce n’est pas vraiment facile. Cela facilite quand même les choses d’être dans une équipe qui joue au ballon, surtout avec tout ce qui se prépare ici à Nice.
Vous vous saviez suivi par le club ou pas ?
Moi, je l’ai su un peu à la fin parce que je m’étais un peu « arrangé » avec mes agents sur le fait qu’il fallait que je me concentre sur ma saison. Je ne voulais pas trop avoir de détail sur les clubs qui me suivaient. Ils m’en ont informé quand c’était vraiment du concret. C’est là que j’ai su qu’ils me suivaient depuis un bon moment.
Adrien est ce que tu as suivi la saison du GYM, la saison dernière qui a été un peu la surprise de la Ligue 1 ?
Bien sûr, en Ligue 1, il n’y a pas beaucoup d’équipes qui donnent envie de les regarder, mis à part le PSG et Monaco, niveau club. Mais cette année, il y a Nice, qui était très plaisant à regarder du coup, j’ai suivi. J’ai aussi des amis qui ont suivi la saison du club.
Adrien, il y a beaucoup de monde au milieu cette année, est-ce que cela ne t’a pas mis, un peu la pression ?
Euh, je n’y ai pas trop pensé, non, car d’abord, je pense à ma progression. Comme je vous aie dit tout à l’heure, je pense qu’ici, il y a tout pour progresser : les conditions, le staff et puis un effectif de qualité. J’ai surtout pensé à ma progression, car je sais qu’ici je vais progresser.
Coach, avez vous déjà pensé à utiliser Adrien Tameze dans un certain système de jeu ?
Non, pas encore, nous n’avons pas encore eu l’occasion de discuter de cela. Cela fait seulement 3 jours que l’on est rentré.
Par rapport à ses qualités ?
C’est un milieu de terrain axial sans discussion répond Lucien Favre qui peut jouer soit en 6 soit en 8. Un truc comme ça. Il faut être polyvalent.
Adrien, à quoi t’attends-tu en jouant en Ligue 1, dans quelques jours ?
Je m’attends à ce qu’il y ait quand même une différence au niveau de l’intensité, et l’impacte des duels, mais après je n’ai pas une très grande appréhension par rapport à ça. Je vais faire ma préparation, passer les étapes les unes après les autres. Je pense que cela va bien se passer, tout du moins, j’espère que cela se passera bien.
Être transféré dans un club de Ligue 1, qui va jouer la LDC, c’est pas mal pour franchir un palier, non ?
C’est sûr qu’il y a pire, j’ai été un des premiers étonnés quand j’ai su qu’ils étaient intéressés par moi. Je suis content, c’est une fierté, et ça m’encourage encore plus pour aller vers l’avant.
Tu as connu une période difficile en juin 2014, tu disais à ce moment-là ne pas avoir eu le comportement adéquat, c’est à dire ?
En un mot, la maturité que je pense avoir obtenue aujourd’hui. C’est surtout une période qui m’a permis de grandir, parce que quand on n’est au chômage, ce n’est pas facile. J’ai essayé de rebondir à Valenciennes, ce que je pense avoir bien fait. J’arrive aujourd’hui à Nice, je pense qu’il faut que je continue sur ma lancée.