L’OGC Nice s’est inclinée hier soir sur sa pelouse face au Paris-Saint-Germain (0-3). Dans son 3-5-2 habituel depuis la victoire face à l’OL, Nice a essayé de jouer (un peu) mais a subi la loi du leader.
Compliqué. Trop pour Nice. Ce que Paris a voulu, Paris l’a fait, hier soir à l’Allianz Riviera. Même si la première demi-heure a semblé équilibrée et même si Hatem Ben Arfa a montré qu’il avait des jambes, Kevin Trapp n’a jamais été inquiété. De l’autre côté Cardinale n’a pas non plus fait d’arrêt au cours des 45 premières minutes. Il a en revanche encaissé deux buts sans y pouvoir grand chose.
Cavani marque le premier à la 35e minute de jeu. Parfaitement servi par Ibrahimovic, qui impose son physique pour garder le ballon côté gauche de la surface, l’Urugayen n’a plus qu’à pousser au fond. Une offrande, une vraie qu’El Matador n’oublie pas et rend à son coéquipier d’attaque huit minutes plus tard.
Au terme d’une action sublime, il décale Ibra plein axe seul face au but vide. Le suédois est accroché par Hult, qui voit rouge sur l’action. Zlatan, de son prénom, se charge d’exécuter la sentence et donne deux buts d’avance au PSG.
Plié à la mi-temps
Réduit à dix, mené deux buts à rien face à Paris, Nice rejoint les vestiaires sans grand espoir de pouvoir aller chercher quoi que ce soit en seconde période. « l’expulsion met globalement un terme à ce match » explique après coup un Claude Puel frustré en conférence de presse.
Cette impression se confirme dès l’entame du deuxième acte. Les Parisiens se baladent et multiplient les situations dangereuses sur le but de Cardinale. C’est clair, le Gym a lâché prise après avoir payé très cher ses erreurs de la première mi-temps.
En jambe comme rarement cette saison même si il est performant ces dernières semaines , Zlatan Ibrahimovic s’offre un doublé. Parfaitement servi en profondeur par Di Maria, l’ancien avant-centre de Barcelone et Milan bat Cardinale d’une frappe puissante au premier poteau à l’heure de jeu.
Nice n’a même pas à rougir
« Ce match là ne compte pas » selon Claude Puel, conscient du fossé qu’il y a bien Paris et les autres. Même si Nice aime les grands de ce championnat. Même s’il faudra bien une équipe pour faire tomber le PSG en championnat. Même si Paris restait sur sa prestation la moins aboutie de la saison à Angers et même si Ben Arfa a fait dire de lui à Blanc qu’il était « un accélérateur de jeu incroyable ».
Finalement, après Angers, Paris a encore montré une réaction d’équipe de très haut niveau. Pas ébranlée mais bien piquée par ces 90 minutes passées sans marquer à Jean Bouin. Une vertu que Laurent Blanc a apprécié : « On a été très concernés pour remettre les choses au point ». Du côté de Nice il faudra vite digérer cette défaite et se reconcentrer sur les deux derniers matchs de la phase aller du championnat de France. Ce sera à Reims la semaine prochaine puis contre Montpellier.
Crédit photo et plus d’informations sur www.ogcnice.com
