L’OGC Nice s’incline 1-0 au Parc des Princes après avoir livré un de ses meilleurs matches cette saison. Largement dominés en première mi-temps, les Aiglons ont inversé la tendance après la pause et auraient mérités de revenir avec au moins un point. Un match très positif pour la suite.
Rageant mais encourageant. Après une telle prestation, les Aiglons ont une bonne base de travail pour bien terminer l’année 2014. Face au champion de France en titre et actuel 2e de Ligue 1, Nice a montré du caractère, des vertus et un bel esprit de révolte. Certes, ça n’a pas suffi mais cela pourrait s’avérer utile dès mercredi pour la réception de Rennes (19h) et plus tard à Caen, contre Saint-Etienne et à Lens.
Au coup d’envoi, Nice affichait une moyenne d’âge de 22.6 ans, un risque quand il faut affronter le Paris-Saint-Germain, ses stars et son expérience aux quatre coins du terrain. A l’image des gros matches contre Monaco ou Lyon, Claude Puel avait aligné un 4-2-3-1 avec Plea en pointe, Bauthéac-Eysseric-Puel au milieu, la jeunesse Mendy-Albert au milieu et une défense classique.
Comme prévu, dès le début du match, Paris met le pied sur le ballon. Les Parisiens termineront avec pas moins de 70% de possession de balle à la fin de cette mi-temps. Nice défend assez bas, seuls Plea et Eysseric font un pressing pour tenter de gêner le PSG. Mais preuve de la bonne discipline tactique, la première action du match est niçoise par Plea qui récupère un ballon cafouillé et tire dans les bras de Sirigu (7e). La réaction parisienne ne se fait pas attendre : Cavani frappe à côté puis Ibrahimovic touche le poteau (8e et 9e). Au quart d’heure de jeu, Lucas est pris en sandwich par Amavi et Genevois, l’arbitre désigne logiquement le point de penalty. Ibrahimovic le transforme même si Hassen était parti du bon côté (15e, 1-0). C’est le 6e but en 5 matches du Suédois contre les Aiglons. Plus rien jusqu’à la 31e et ce raid solitaire de Lucas bien stoppé par la défense centrale rouge et noire. En fin de mi-temps, Amavi, très en vue, travail bien côté gauche, centre mais Puel ne peut reprendre. Un retour aux vestiaires avec ce score de 1-0 et un joli dernier quart d’heure des Aiglons.
« Malgré la défaite c’est encourageant. J’espère qu’on va se servir de ce match pour celui de Rennes mercredi. Il ne faut pas paniquer par le manque de but et continuer à travailler » positive Nampalys Mendy.
La deuxième mi-temps commence comme la première avec des nombreux assauts parisiens sans être réellement dangereux. Paris maîtrise son sujet mais s’approche peu de la cage d’Hassen. Grâce à plus de précision dans les passes et d’agressivité dans les duels, Nice parvient à mettre sous pression les hommes de Laurent Blanc. A l’heure de jeu, Cavani s’écroule dans la surface après un contact avec Gomis mais Monsieur Desiage ne siffle pas. Au ralenti, il y avait bien penalty… Mais les Aiglons continuent à aller de l’avant avec notamment une tête de Eysseric au-dessus (52e), une frappe de Plea captée par Sirigu (68e) et une belle tête piquée de ce dernier après un bon centre d’Amavi (69e). A la 76e minute, Amavi profite de la passivité de la défense parisienne mais Sirigu veille, c’est la plus belle occasion de cette deuxième mi-temps. Deux minutes après, encore Amavi qui voit sa tête frôler le poteau du portier parisien. Puel, Eysseric puis Hult tenteront leurs chances, en vain.
« On a été bien sur tous les plans : la possession, la maîtrise. C’est dans la conclusion de nos occasions qu’il nous a manqué quelque chose, avec des situations que l’on a pas bien exploitées. Vu la physionomie du match, on aurait mérité d’égaliser » explique Claude Puel sur le site officiel du club.
Nice s’incline 1-0 mais a montré un de ses meilleurs visages depuis le match gagné à Monaco. Cette très bonne heure de jeu, entre la 30e et la 90e minute, servira à Claude Puel et tout son effectif pour un mois de décembre qui s’annonce charnière. Les Aiglons peuvent être fiers de leur performance malgré un retour sans point ramené dans la valise.
Crédit photo et plus d’informations sur www.ogcnice.com