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22 novembre 2024

RC Strasbourg – OGC Nice (1-1) : duel sans vainqueur

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Malmenés par des strasbourgeois accrocheurs, les Aiglons s’en sont tirés avec le point du nul (1-1). La cinquième place n’est toujours pas assurée.


Le Gym, doublé par l’ASSE hier (victoire à Montpellier 1-0) et le Racing, qui n’avait pas connu la victoire depuis deux mois et voyait la queue du peloton se rapprocher, ne pouvaient se permettre de laisser à nouveau des points en route à la Meinau ce samedi soir. Finalement, le score de parité entre les deux formations, s’il apparaissait logique chacun ayant eu sa période, ne ravissait personne. Le Gym perd une place au classement (en attendant la rencontre de Rennes demain) tandis que Strasbourg voit la barre de relégation se rapprocher avec les victoires de Troyes et Lille.

Pour remplacer Plea suspendu, Lucien Favre lançait Ihsan Sacko face à son ancien club, pour sa troisième titularisation de la saison. Dans un stade à guichets fermés, le Racing emballait la partie avec un jeu direct qui bousculait les Aiglons d’entrée de jeu. Les supporters niçois tremblaient sur un centre de Corgnet sur lequel Dante et Benitez ne se comprenaient pas, heureusement sans conséquence (7′). Tout comme la glissade de Marlon qui ouvrait le chemin du but à Bahoken, qui ne profitait pas de l’offrande pour cadrer (16′).

Les Strasbourgeois étaient cependant récompensés à la 21e minute sur un contre emmené par Bahoken sur l’aile droite qui centrait parfaitement pour Saadi. L’attaquant des Bleu et Blanc devançait Marlon et plaçait une tête croisée imparable, dans le petit filet de Benitez (1-0, 21′).

La réaction niçoise était timide et mis à part une frappe plein axe de Tameze (35′), le portier des locaux passait une soirée tranquille. Les Rouge et Noir devront attendre la 43e minute pour construire une première occasion convaincante avec une remise de Balotelli pour Saint-Maximin qui prenait Seka de vitesse avant de retrouver son compère italien qui, d’une frappe croisée à ras de terre, sollicitait Oukidja qui se couchait bien.

A la pause, Sarr remplaçait Marlon et les hommes de Lucien Favre revenaient avec de meilleures intentions, jouant plus haut. Sacko prenait à revers Foulquier mais était bousculé sans que l’arbitre ne bronche. Une action anodine mais lourde de conséquence pour l’ancien strasbourgeois qui, touché dans ce choc, devait laisser sa place à Le Bihan. Quelques secondes après ce changement, sur un corner frappé en retrait par Lees-Melou pour Seri, l’ivoirien surprenait Bahoken sur un contrôle orienté et était fauché. Un penalty tombé du ciel que Mario Balotelli ne se privait pas de transformer pour remettre les deux équipes à égalité et concrétiser la bonne entame de deuxième période de son équipe.

Certainement fatigué par son pressing haut sur le porteur durant la première heure de jeu, le Racing laissait la balle aux Aiglons qui pouvaient enfin faire valoir leurs qualités collectives. Les duels se faisaient plus intenses et Balotelli à deux reprises manquait de peu de donner l’avantage à son équipe. Mais l’attaquant transalpin trouvait sur sa route un excellent Alexandre Oukidja qui claquait sa reprise du pointu (76′) avant d’aller chercher dans la lucarne un enroulé du n°9 (89′). Le Gym, peu verni cette saison, aurait pu espérer un coup de pouce dans les arrêts de jeu sur un centre contré de Lees-Melou mais le ballon rebondissait… sur le poteau d’Oukidja.

Dans huit jours, c’est au Vélodrome que les Rouge et Noir se rendront pour poursuivre leur rêve d’Europe.

LA STAT’ : 8/10

Mario Balotelli a marqué 8 des 10 penalties qu’il a tirés en Ligue 1. Seules exceptions : le 14 octobre 2016 contre Lyon (tir arrêté par Anthony Lopes) & le 27 janvier 2018 contre Metz (tir repoussé par Eiji Kawashima), mais l’Italien avait ensuite repris victorieusement à St-Symphorien.

LA RÉACTION DE LUCIEN FAVRE

« La première mi-temps a été difficile. On a eu de la peine au niveau athlétique. Aussi sur les deuxièmes ballons. Ils jouaient dans les airs, on était en difficulté dans les duels. Nous avons aussi eu du mal à garder le ballon, à maîtriser le jeu. On faisait des « faux » démarquages, des démarquages à des endroits où on ne peut pas recevoir le ballon. Donc forcément derrière on en perd beaucoup et après il faut courir pour le récupérer. En deuxième période c’était mieux. On a enfin eu des occasions, plus ou moins nettes mais on a eu des possibilités. On a enfin essayé de les déjouer, car en première période on n’a pas fait grand chose, on a subi le gros impact de Strasbourg ».

LA RÉACTION DE DANTE

« Au vu de la première période, c’est un bon point au final, même si nous étions venus pour gagner. Dans cette course à l’Europe, si on ne peut pas gagner, on doit savoir ne pas perdre. Je félicite tout de même toute l’équipe pour son envie de revenir au score. On n’a rien lâché jusqu’au bout. C’est bien, ce sont des leçons à prendre, et nous devons continuer à jouer comme ça jusqu’au bout ».

LA RÉACTION DE ARNAUD SOUQUET

« On savait que l’ambiance était chaude ici, et que les Strasbourgeois avaient besoin de points pour leur maintien. Ce qui est dommage, et pas normal, c’est notre première mi-temps. On n’a pas le droit, même s’ils ont accroché de belles équipes ici. On a réagi en seconde période, et, en étant plus réalistes en fin de match nous aurions même pu l’emporter. On a continué à jouer notre jeu, et eux ont baissé de pied. C’est un point à prendre, car on aurait pu ne rien prendre du tout. Sainté est 5e maintenant, en attendant le résultat de Rennes demain. On verra comment ça se passe. On a un gros calendrier, tous les matchs seront difficiles jusqu’à la fin. Il faudra prendre des points à Marseille la semaine prochaine ».

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