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22 novembre 2024

Sébastien Roudet : « l’OGC Nice dernier c’est le monde à l’envers! »

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Nice-Première : Comment se passe ton intégration à Valenciennes dans le club et dans la ville ?

25.jpg Sébastien Roudet : J’ai été très bien accueilli par les coéquipiers. J’ai côtoyé Steve Savidan, Laurent Dufresne et Thomas Dossevi à Châteauroux. Ils ont facilité mon intégration. J’ai été agréablement surpris par les infrastructures du club. Il y a ce qu’il faut pour bien travailler avec un terrain d’entraînement, un stabilisé et un gymnase pour les jours d’hiver où il sera difficile de s’entraîner sur pelousé. Et puis il y a le projet de construction d’un nouveau stade. J’ai aussi été agréablement surpris par la ville. Je m’attendais à une ville « froide » mais ce n’est pas le cas. Elle se rénove depuis deux ou trois ans un peu comme Châteauroux. Le cœur de ville de Valenciennes est très sympa.

NP : Tu t’es blessé et tu as manqué le début de saison. N’est-ce pas plus compliqué pour s’intégrer ?

Sébastien Roudet : Je me suis blessé à la fin de la préparation physique. C’est embêtant d’être mis à l’écart même si on voit ses coéquipiers. C’est un handicap. J’ai loupé les quatre premiers matches à cause de cette déchirure. Je n’étais pas habitué à faire une préparation aussi physique en début de saison. Elle était beaucoup plus dure qu’à Nice. D’ailleurs toutes les recrues Valenciennoises ont été blessées. Mais maintenant je suis apte. Je m’entraîne normalement. J’ai disputé les deux derniers matches contre Lens et Monaco en tant que titulaire. C’est un peu dur car ce fut deux défaites. J’espère que je ne suis pas le chat noir. Je n’ai pas encore tous mes repères sur le terrain avec mes coéquipiers mais d’ici deux ou trois rencontres ce sera bon.

NP : Vous avez disputé les prolongations contre Monaco en Coupe de la Ligue mercredi. Allez vous aborder le match à Nice fatigués ?

Sébastien Roudet : On va ressentir les prolongations de mercredi. Mais Antoine Kombouaré avait fait tourner l’effectif. Cinq ou six joueurs ont soufflé. Mais pour ceux qui joueront les 120 minutes du match de coupe resteront dans les jambes. En plus pour se faire éliminer aux tirs au but avec un seul loupé frappé sur le poteau. On essaiera de repartir de plus belle samedi en championnat.

NP : Parle nous d’Antoine Kombouaré. Qu’a-t-il de particulier ?

Sébastien Roudet : Son discours m’a fait venir. On peut toujours compter sur lui. Je le découvre. Il conseille bien et essaie de mettre à l’aise. Et puis c’était un bon joueur avec un passé dans le foot.

NP : Joueras-tu samedi au Ray ?

Sébastien Roudet : J’ai disputé tout le match mercredi. Je ne sais pas si je serais au top mais j’aimerais jouer au Ray. J’ai envie de retrouver ce stade.

NP : Qu’évoque ce stade et ce club pour toi ?

Sébastien Roudet : C’est le stade de mes premiers pas en Ligue1, de mon premier but. Je me souviendrais toute ma vie de la victoire 4-3 à Monaco. C’est un match marquant. Il y a aussi la finale de la Coupe de la Ligue… Le Ray c’est l’ambiance des supporters. Quand on joue on est à la limite d’avoir la chair de poule. J’ai passé deux bonnes saisons et puis il y a le climat. J’ai aussi gardé des amis comme Flo, Hugo Jérémy… que j’ai souvent au téléphone.

NP : Que vous êtes-vous dit avec « Flo » Balmont jeudi au téléphone ?

Sébastien Roudet : On s’est chambré. Il a essayé de me mettre la pression et du côté de Valenciennes. J’ai rétorqué que la pression était surtout sur Nice. Il m’a dit qu’il avait envie de me retrouver en duel avec lui pendant le match. C’était un chambrage gentil. J’aurais énormément de plaisir à le retrouver et à retrouver mes anciens partenaires.

NP : Crains-tu l’accueil des supporters ? As-tu imaginé te faire siffler ?

Sébastien Roudet : J’y pense un peu. Je ne pense pas qu’ils seront méchants envers moi. J’ai été réglo pendant deux ans. J’ai donné le maximum pour eux. Et puis je pense qu’ils sont assez intelligents pour comprendre mon départ.

NP : As-tu un mot pour eux ?

Sébastien Roudet : Un mot ? Je les remercie très fort de leur accueil il y a deux ans et de leur soutien. Je n’ai pas pu prouver ce que je valais. J’aurais voulu le faire pour leur procurer plus de plaisirs et avoir l’occasion de leur donner de la joie. Je suis parti un peu comme un voleur et je regrette de ne pas avoir pu leur dire au revoir.

NP : Tu apprécies les supporters, tes anciens coéquipiers, le club et la ville. Ton départ est donc du à Frédéric Antonetti ?

Sébastien Roudet : Je ne comprenais pas trop ses choix. Je me défonçais aux entraînements et puis le samedi j’étais remplaçant ou des fois même pas dans les seize. Mais Frédéric Antonetti est un très bon entraîneur. J’ai beaucoup appris. Mais j’avais besoin de jouer. Maintenant je me concentre sur Valenciennes.

NP : Tu suis forcément les résultats des Aiglons. Es-tu surpris de cette dernière place ?

Sébastien Roudet : Je suis surpris mais je ne suis pas le seul. Tout le monde s’attendait à voir l’OGC Nice plutôt dans le haut du classement que tout en bas. Quand je parle avec les joueurs, ils me disent que l’ambiance des vestiaires a changé. Perdre Sammy qui était un bout en train, un leader des vestiaires doit y contribuer. Il ne faut pas oublier qu’il y a eu neuf départs, des jeunes sont arrivés en équipe première et deux recrues. Il faut un temps d’adaptation. Mais cette dernière place, par rapport au jeu pratiqué, à l’effectif, n’est pas méritée. C’est le monde à l’envers ! L’OGC Nice aura des jours meilleurs. Mais si possible après la réception de Valenciennes.

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