Battus cette semaine face à Rennes (1-2), les Aiglons doivent réagir ce samedi soir à Caen, 18e et premier relégable. Dans un match « de la peur », Nice, qui n’a plus gagné depuis six semaines, n’a plus le choix. Engranger des points devient un impératif.
L’inquiétude est de retour. L’OGC Nice est dans une « très mauvaise passe ». Claude Puel l’a avoué mercredi soir après la défaite contre Rennes. Cinq matches sans victoire, un nul et quatre défaites, soit un point sur quinze possibles. Les Aiglons, un temps dans la première partie de tableau, plongent petit à petit. Avant cette 17e journée, les hommes de Claude Puel sont 14e avec seulement quatre points d’avance sur le premier relégable, l’adversaire du soir, Caen.
En Normandie, l’OGC Nice pourra compter sur le retour d’un de ses cadres, Mathieu Bodmer. Blessé aux côtes il y a cinq semaines, le solide défenseur niçois devrait faire du bien à une défense en manque de repère à l’image du premier but encaissé mercredi contre Rennes. Autre satisfaction, les retours en forme d’Eric Bauthéac et Valentin Eysseric. Ce samedi, c’est tout l’effectif rouge et noir qui devra montrer son caractère affiché à Paris (défaite 1-0) pour revenir de Caen avec des points.
« J’espère que mon groupe est revanchard, qu’il a les crocs. Les deux équipes auront envie d’en découdre et aller cherche la réussite qui nous fuit. C’est le caractère et la personnalité qui feront la différence » souligne Claude Puel lors du traditionnel point presse.
Côté Caennais, cela ne va guère mieux. Lourdement battus ce mercredi à Guingamp (5-1), les hommes de Patrice Garande n’ont plus gagné en championnat depuis le 25 octobre et la réception de Lorient (2-1). Il s’agit là, de l’unique victoire à domicile cette saison. Les Normands pourront compter sur leur attaquant fétiche, Mathieu Duhamel, auteur de cinq buts depuis le début de saison. Objectif du Stade Malherbe : la victoire pour sortir de la zone rouge.
« On affronte un concurrent direct, il faut prendre des points. Si on ne prend pas trois points ce week-end, cela peut devenir chaud pour nous. Je ne pense pas qu’il y ait encore urgence. On doit élever notre niveau de jeu » explique Nampalys Mendy face à la presse.
Pour gagner, ou au moins ne pas perdre, il faudra être régulier et efficace sur tout un match et non dix minutes comme contre Rennes ou soixante à Paris. L’envie de jouer contre Lyon et Paris, la révolte en fin de match mercredi dernier. Tous ses ingrédients doivent servir aux Aiglons pour sortir la tête de l’eau et regarder vers le haut, plutôt que le bas.
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